Education
Éducation
Inspiring Global Citizens
Inspirer des citoyennes et des citoyens mondiaux
A new resource from Aga Khan Canada is available for intermediate and secondary school teachers:
Inspiring Global Citizens – An Educator’s Guide
The guide provides engaging activities and resources to stimulate student thinking about global interconnections, the commonalities we share and the major challenges facing the world today. Real-world examples, both local and global, are incorporated into 4 themes (One World, Quality of Life, What is Sustainable Development and Making a Difference) along with activities that encourage students to make connections between their own lives and those of others around the world.
Une nouvelle ressource de la Fondation Aga Khan Canada pour les enseignant-e-s du niveau secondaire est disponible :
Inspirer des citoyennes et des citoyens mondiaux - Guide de l'éducateur-trice
Le guide offre des activités et des ressources pour stimuler la réflexion des étudiant-e-s sur les interconnexions mondiales, les points communs que nous partageons et les grands défis auxquels le monde fait face aujourd'hui. Des exemples du monde réel, à la fois locaux et mondiaux, sont incorporés dans quatre thèmes (Un monde, Qualité de vie, Qu'est-ce que le développement durable, et Faire une différence) qui incluent également des activités encourageant les élèves à établir des liens entre leur propre vie et celle des autres dans le monde.
Global citizenship education in context
L’éducation à la citoyenneté globale mise en contexte
In a fast-changing and globalized reality, there are many who believe that education can, and should, help young people to meet the challenges they will confront now and in the future, and that educating for global citizenship is now more important and urgent than ever before. Upon reflection back over this decade of work, however, there is an indication that not a lot of progress has been made in expanding education for global citizenship (Schulz, 2007; Canadian Council for International Cooperation, 2004).
In the early 1990s, with the financial assistance of the former Canadian International Development Agency and inspired by visions of global solidarity, Canadian schools and community organizations joined together in efforts to educate students on global society, though since then funding has been cut drastically, and coordinated efforts across sectors have decreased, as schools and NGOs face their own budget cuts.
In a recent poll conducted by VisionCritical and the Inter-Council Network of Provincial and Regional Councils for Global Cooperation, it was found that one third of Canadians rank global poverty (hunger in the world) among the first, second and third most concerning issues to them globally. Moreover, the majority of Canadians believe there is a human rights obligation to reduce global poverty, and believe there are significant benefits to doing so, including improving Canada’s international reputation, reducing global conflict, and reducing risks of pandemics.
As the MDGs era comes to a conclusion with the end of the year, 2016 ushers in the official launch of the bold and transformative 2030 Agenda for Sustainable Development adopted by world leaders last September at the United Nations.
The new Agenda calls on countries to begin efforts to achieve 17 Sustainable Development Goals (SDGs) over the next 15 years.
“The seventeen Sustainable Development Goals are our shared vision of humanity and a social contract between the world's leaders and the people,” said UN Secretary-General Ban Ki-moon. “They are a to-do list for people and planet, and a blueprint for success.”
(United Nations)
Global Citizenship Education is essential for the following reasons:
- Education for Global Citizenship gives young people access to the knowledge, understanding, skills, and values that they need to participate fully in ensuring their own and others’ well-being, and to make a positive contribution both locally and globally.
- Global Citizenship Education involves children and youth fully in their own learning through the use of a range of activities and participatory learning methods. This engages the learner, but also develops confidence, self-esteem, and skills of critical thinking, communication, cooperation and conflict resolution.
- Current use of the world’s resources is inequitable and unsustainable. As the gap between the rich and the poor widens, poverty continues to deny millions of people around the world their basic human rights. Education is a powerful tool for changing the world because tomorrow’s adults are the children and youth we are educating today.
For teachers interested in promoting global citizenship, the next and most immediate question is how: How can I integrate and teach global citizenship education when I have so many other pressing curriculum requirements to get through with my students? How does Global Citizenship Education relate to English Language Arts or Physical Education? This toolkit seeks to provide information on how global citizenship education can be integrated into many areas of the curriculum, offer some tools and methods by which to do so, and present some illustrative case studies to provide inspiration and guidance.
Education for Global Citizenship is....
- Asking questions and developing critical thinking skills
- Equipping young people with knowledge, skills and values to participate as active citizens
- Acknowledging the complexity of global issues
- Revealing the global as part of everyday life, whether in a small village or a large city
- Understanding how we relate to the environment and to each other as human beings.
Education for Global Citizenship is not...
- Too difficult for young children to understand
- Mostly or all about other places and peoples
- Telling people what to think and do
- Providing simple solutions to complex issues
- An extra subject to cram into a crowded curriculum
- About raising money for charity.
Dans un contexte mondialisé et qui évolue rapidement, bien des gens estiment que l’éducation peut et doit aider les jeunes à relever les défis qu’ils doivent et devront affronter, et que l’éducation à une citoyenneté planétaire est aujourd’hui plus importante et plus urgente que jamais. Mais si on fait le point sur dix années de travail, il semble qu’on ne soit pas encore parvenu à diffuser l’éducation à la citoyenneté planétaire (Schulz, 2007; Conseil canadien pour la coopération internationale, 2004).
Au début des années 1990, avec l’aide financière de l’Agence canadienne de développement international et inspirées par des perspectives de solidarité mondiale, des écoles et des organisations communautaires canadiennes ont uni leurs efforts pour sensibiliser des élèves à la société mondiale, mais depuis lors les subventions ont subi de lourdes compressions et les efforts intersectoriels ont diminué puisque les écoles et les ONG ont dû composer avec leurs propres restrictions budgétaires.
Un sondage effectué récemment par VisionCritical et le Réseau de coordination des conseils provinciaux et régionaux de coopération internationale a révélé que le tiers des Canadiennes et des Canadiens rangent la pauvreté mondiale (la faim dans le monde) parmi l’un des trois problèmes qui les inquiètent le plus. Par ailleurs, la majorité des Canadiennes et des Canadiens estiment que le respect des droits de la personne nous oblige à réduire la pauvreté mondiale et qu’il y a de grands avantages à le faire tant pour améliorer la réputation du Canada sur le plan international que pour réduire le risque de pandémie ou de conflit planétaire.
La réalisation des OMD tire à sa fin et l'année 2016 inaugure le lancement officiel du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Ce programme adopté par les dirigeants politiques du monde entier en septembre dernier à l'ONU se compose de 17 objectifs de développement durable (ODD) à atteindre au cours des 15 prochaines années. « Les 17 objectifs de développement durable sont la vision de l'humanité que nous partageons et un contrat social entre les dirigeants du monde et les peuples, » a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. « C'est une liste de mesures à prendre pour le bien de la planète et de ses habitants ».
(ONU)
L’éducation à la citoyenneté mondiale est essentielle pour les raisons suivantes:
- L’éducation à la citoyenneté mondiale donne aux jeunes les connaissances, la compréhension, les compétences et les valeurs qu’il leur faut pour contribuer pleinement à leur propre bien-être et à celui des autres et pour améliorer la situation tant sur le plan local qu’à l’échelle mondiale.
- L’éducation à la citoyenneté mondiale engage pleinement les enfants et les jeunes dans leur propre formation grâce à tout un éventail d’activités et de méthodes d’apprentissage fondées sur la participation. Elle engage l’apprenant-e, mais développe également la confiance, l’estime de soi, et la pensée critique ainsi que l’art de la communication, de la coopération et du règlement des différends.
- L’utilisation faite actuellement des ressources mondiales est inéquitable et n'est pas viable. À mesure que se creuse le fossé entre riches et pauvres, la misère continue de violer les droits fondamentaux de millions de personnes dans le monde. L’éducation est un outil puissant pour changer le monde parce que les adultes de demain sont les enfants et les jeunes que nous éduquons aujourd’hui.
Pour les enseignantes et les enseignants intéressés à promouvoir la citoyenneté mondiale, la question qui se pose tout de suite est celle du comment: comment vais-je pouvoir intégrer à mon enseignement l’éducation à la citoyenneté mondiale alors que le programme m’impose déjà tant de matière et de contraintes? Comment faire le lien entre l’éducation à la citoyenneté mondiale et l’enseignement du français ou de l’éducation physique? Notre boîte à outils cherche à expliquer comment intégrer l’éducation à la citoyenneté mondiale à plusieurs domaines du programme, propose des outils et des méthodes pour le faire et illustre le tout par des études de cas susceptibles de vous inspirer et de vous orienter.
L’éducation à la citoyenneté mondiale, c’est....
- Poser des questions et cultiver la pensée critique
- Fournir aux jeunes les connaissances, les compétences et les valeurs qui feront d’eux des citoyennes et des citoyens actifs et engagés
- Reconnaître la complexité des enjeux mondiaux
- Montrer que les enjeux mondiaux font partie de notre quotidien, et ce, que nous habitions un petit village ou une grande ville
- Comprendre notre rapport à l’environnement et aux autres êtres humains.
L’éducation à la citoyenneté mondiale, ce n’est pas...
- Trop difficile pour que de jeunes enfants puissent comprendre
- Se mêler de ce qui se passe ailleurs et qui concerne les autres
- Dire aux gens ce qu’ils doivent penser et ce qu’ils doivent faire
- Proposer des solutions simples à des problèmes complexes
- Une matière de plus à faire entrer dans un programme déjà chargé
- Ramasser de l’argent pour des œuvres de bienfaisance.
Incorporate global citizenship education everywhere
Intégrer partout l’éducation à la citoyenneté mondiale
“With my Grade 1 students I have tried to create opportunities to engage reflexively by focusing on themes of identity, difference, power, and relationship. I use a great deal of critical multicultural children’s literature to initiate discussion on these themes, and I emphasize the informal curriculum in terms of intervening in the ways that students relate to one another as primary learning material for engaging these themes.”
–Dr. Angela MacDonald, Ontario Teacher
“Integrating Global Citizenship Education into curriculum requires thoughtful planning and networking. In order to keep it fresh and effective, I have to be very open to learning alongside my students. I bring in as many voices as possible so that different points of view can be heard and considered. Many of these voices come from the non-profit sector in the community.”
–Laurel Labar-Ahmed, Saskatchewan teacher
The scope of global citizenship education is wider than a single scheme of work or subject. It is more than simply looking at social issues in World Issues, or teaching about some distant locality in Geography, or sending school kits to a small village in Mozambique. It is relevant to all areas of the curriculum, all abilities, all age ranges. It can be introduced at any point in a teaching career, from pre-service training to near retirement. There is no pre-set method on how you should teach it.
Education for global citizenship encourages children and young people to explore, develop, and express their own values and opinions, while listening to others’ points of view. It uses participatory teaching and learning methodologies that are well established as best practice in education. In an ideal world, global citizenship education would encompass the work of the whole school because it is a perspective on the world shared within an institution; it can manifest not only in what is taught in the classroom, but in everything the school does.
The outcomes of good global citizenship education, in terms of the knowledge, skills and attitudes conveyed, can be described as follows:
« Avec mes élèves de 1re année, j’ai essayé de créer des occasions de réflexion en abordant les thèmes de l’identité, de la différence, du pouvoir et des relations. Je recours abondamment à de la littérature pour enfants multiculturelle et critique pour amorcer la discussion sur ces thèmes, et je tire parti du programme d’enseignement informel en partant des interactions entre les élèves : les rapports entre eux deviennent le matériel pédagogique dont je me sers pour aborder ces questions. »
–Dre Angela MacDonald, enseignante en Ontario
« Pour intégrer au programme l’éducation à la citoyenneté mondiale, il faut une planification minutieuse et un bon réseau. Pour que la question conserve sa fraîcheur et son attrait, je dois être disposée à apprendre avec mes élèves. Je fais intervenir le plus de personnes ressources possible afin qu’on puisse entendre et prendre en compte différents points de vue. Plusieurs de ces personnes proviennent du secteur à but non lucratif. »
–Laurel Labar-Ahmed, enseignante en Saskatchewan
L’éducation à la citoyenneté mondiale a une portée qui déborde un travail ou un sujet. Elle ne consiste pas seulement à regarder la dimension sociale des problèmes mondiaux, à faire découvrir la géographie de pays éloignés, ou à envoyer du matériel scolaire dans un village du Mozambique. Elle concerne tous les secteurs du programme, toutes les compétences et tous les âges. On peut l’inclure à n’importe quelle étape d’une carrière d’enseignement, qu’on soit stagiaire ou à la veille de la retraite. Il n’y a pas de méthode préétablie pour l’enseigner.
L’éducation à la citoyenneté mondiale invite les enfants et les jeunes à explorer, à développer et à exprimer leurs propres valeurs et leurs propres opinions tout en étant à l’écoute du point de vue des autres. Elle applique des méthodes d’enseignement et d’apprentissage participatives, qui sont des pratiques reconnues en pédagogie. Idéalement, l’éducation à la citoyenneté mondiale embrasserait tout ce qui se fait à l’école, car il s’agit d’une façon de voir le monde largement partagée au sein d’un établissement ; elle peut s’exprimer non seulement dans ce qui est enseigné en classe, mais dans tout ce qui se fait à l’école.
On peut décrire comme suit les résultats de l’éducation à la citoyenneté mondiale en termes de connaissances, de compétences et d’attitudes transmises:
Connaissances et compréhension
- Justice sociale et équité
- Mondialisation et interdépendance
- Développement durable
- Paix et conflit
Compétences
- Pensée critique
- Savoir discuter de manière efficace
- Savoir contester l’injustice et les inégalités
- Respecter les personnes et les choses
- Coopération et règlement des différends
Valeurs et attitudes
- Sens de l’identité et estime de soi
- Empathie
- Engagement pour la justice sociale et l’équité
- Respect de la diversité
- Souci de l’environnement et engagement pour le développement durable
- Conviction que les personnes peuvent changer les choses
Methods for integrating global citizenship education in the classroom
Méthodes pour intégrer en classe l’éducation à la citoyenneté mondiale
Global Citizenship Education can utilize a multitude of participatory teaching and learning methodologies. These can include: discussion and debate; role-play; ranking exercises; and communities of enquiry. These methods are now established as best practices in education, and are not unique to Global Citizenship Education. However, when used in conjunction with a global perspective, they can help young people to learn how decisions made by people in other parts of the world affect our lives, just as our decisions affect the lives of others.
Tips for global citizenship education integration:
- Use inquiry-based and experiential teaching and learning tasks.
- Ask students to become the experts. Let them be the researchers and design the questions they would like to answer.
- Ask students what they would need to become experts in this field: where can they access information and expertise; whose voices need to be heard in order to get the facts on the issues?
- Give students the tools and the opportunity to go find out the answers to the questions on their own.
- If possible, get students out of the classroom to experience aspects of the globe they are studying.
- Have students determine what global citizenship is and what it is not.
- Introduce students to words like “empowerment,” “solidarity,” and “equity.”
- Have students challenge the picture of reality that is shown to them in the media: is what they are looking at true? Does it represent the whole truth? Whose perspectives can help us get a fuller picture of the truth?
Where can Education for Global Citizenship be incorporated into curriculum?
- English Language Arts (multi-literacy practices – reading, writing, oral communication, media literacy);
- Social Studies (human relationships, human-earth relationships);
- Sciences (environmental issues and sustainability; conflicts of values – religious, political, economic);
- Health (global health issues, migration, food);
- Business and Economics (globalization, trade, global finance networks and institutions);
- Math (substituting x, y, z for real world variables; learning math through social justice);
- Art (visual culture, photography, dance, drama, music);
- Physical Education (outdoor activities, appreciating the outdoor environment)
L’éducation à la citoyenneté mondiale peut utiliser diverses méthodes participatives d’enseignement et d’apprentissage. Entre autres : la discussion et le débat, le jeu de rôles, les exercices de priorisation, et les groupes d’enquête. Ces méthodes sont maintenant reconnues comme des pratiques exemplaires en éducation, et elles ne sont pas propres à l’éducation à la citoyenneté mondiale. Cependant, lorsqu’on les utilise en lien avec un point de vue planétaire, elles peuvent aider les jeunes à comprendre comment des décisions prises par des gens ailleurs dans le monde ont un impact sur notre vie, tout comme nos propres décisions influencent la vie des autres.
Suggestions pour l’intégration de l’éducation à la citoyenneté mondiale:
- Utiliser une approche fondée sur l’enquête, et sur l’enseignement et l’apprentissage à partir de l’expérience.
- Demander aux élèves de devenir des expert-e-s. Les laisser faire la recherche, et penser les questions auxquelles ils voudront donner une réponse.
- Demander aux élèves de quoi ils auraient besoin pour devenir des expert-e-s en ce domaine; où ils devraient chercher pour avoir accès à l’information et à la compétence voulues; qui ils devraient consulter pour obtenir les faits sur les enjeux en cause.
- Donner aux élèves les outils et l’occasion de trouver les réponses aux questions qu’ils ont formulées.
- Si possible, faire sortir les élèves de la salle de classe pour leur permettre de faire l’expérience de certaines des réalités qu’ils étudient.
- Faire définir aux élèves ce qu’est la citoyenneté mondiale et ce qu’elle n’est pas.
- Présenter aux élèves des mots comme autonomisation (empowerment), solidarité et équité.
- Amener les élèves à contester l’image de la réalité que leur proposent les médias: ce qu’on leur montre est-il vrai? Est-ce que cela représente toute la réalité ? Quels sont les points de vue qui nous aident à nous faire une image plus complète de la vérité?
Où dans le programme peut-on intégrer l’éducation à la citoyenneté mondiale?
- Français (pratiques de littéracie multiple: lecture, écriture, communication orale, utilisation des médias);
- Études sociales (relations humaines; relations avec la Terre);
- Sciences (questions environnementales, développement durable; conflits de valeurs – religieuses, politiques économiques);
- Santé (problèmes de santé planétaire, migrations, alimentation);
- Affaires et économie (mondialisation, commerce, les institutions financières internationales et les réseaux financiers mondiaux);
- Mathématiques (remplacer x, y, z par des variables mondiales; apprendre les mathématiques par le truchement de la justice sociale);
- Arts (culture visuelle, photographie, danse, théâtre, musique);
- Éducation physique (activités à l’extérieur, apprécier le plein air).
Active citizenship for sustainable communities
Une citoyenneté active pour des collectivités durables
Laurel LaBar-Ahmed, a junior high school teacher in Saskatchewan, shows a good example of an innovative and ongoing action project that began with her 2011-2012 grade 8 Class. Entitled Active Citizenship for Sustainable Communities, it involves the creation of a three-part DVD series and teacher’s manual.
You can view the resource manual here.
The project is directly connected to required curriculum:
- It employs the interdisciplinary, inquiry-based learning approach promoted by Saskatchewan curricula. Education for sustainability explores issues that are real-life, authentic, and purposeful.
- It teaches sustainability concepts such as learning about the natural world; learning how nature sustains life; nurturing healthy communities; recognizing the implications of the ways we feed and provision ourselves; and knowing well the places where we live, work, and learn. These concepts are all contained within the language of the Ministry’s cross-curricular competencies (thinking, identity and interdependence, literacies, and social responsibility).
- The three Broad Areas of Learning (sense of self, community, and place; lifelong learners; and engaged citizens) identified by the Saskatchewan Ministry of Education (2010) also encompass sustainability concerns.
- Grade 8 students used reading and writing skills to research sustainability issues and to write ’zine articles and stories, used technology skills to create short videos, studied water in Grade 8 Science, worked cooperatively in Art and Language Arts (English and French), practiced public speaking in Art (drama) and Language Arts, participated in outdoor activities (Physical Education), and focused on healthy living and connections to community.
The Saskatchewan Council for International Cooperation (SCIC) gives resources on how other teachers and educators can get involved with international and environmental action in the classroom and stories of current examples of global citizenship education.
The projects of Laurel LaBar-Ahmed and the students at École Massey included:
- A “Sustainability Viewpoints” class Zine production involving community members that the students interviewed.
- Massey School Ecological Sanctuary: Bridging the Gaps and Discovering Canadian Ecosystems, a hands-on project that involved the creation of an endangered ecosystem and species ecological park on the school grounds. Green Roots and the University of Regina’s Prairie Adaptation Research Collaborative (PARC) assisted with the development and maintenance of the park.
- A two-day Winter Outdoor School at Dallas Valley, in which the students learned, together with their grade 7 peers, practical and hands-on means to survive outdoors under varying conditions and situations.
- A twenty-six piece “Sustainability” mural painted and designed by the class.
- Planning, organizing, and hosting a one-day Eco-Fair at the school. This was done with the grade 6s and 7s, HELP International and other community partners and associations, and was open to the general public.
- Brainstorming and organizing an intensive one-day “Sustainability Field Trip” which was piloted, together with the Regina Public School Board’s Outdoor Education Department. Preparing a workshop for teachers about how to prepare for such a field trip.
- A three-day Outdoor Environmental School at HELP’s Center for Ecology, Research and Training (near Weyburn). While there, the students participated in exciting, innovative Green and Zero Waste technology research in collaboration with environmental engineering interns from across Canada and abroad.
- Creating a three-part documentary about the various projects together with Mae-Star Productions. The final video project was screened on the opening night of Massey School’s Ecological Sanctuary: Bridging the Gaps and Discovering Canadian Ecosystems in September 2012. DVD #1 “Seeding the Interest” was also entered for consideration of the “Learning for a Sustainable Future” 2012 Jack Layton Award. The final package is used, in collaboration with the University of Regina, and the Ministry of Education, as an information resource for pre-service teachers and teachers throughout the province and Canada.
- Saskatchewan Council for International Cooperation
Laurel LaBar-Ahmed, enseignante au premier cycle du secondaire en Saskatchewan, nous offre un bon exemple d'un projet d’action novateur et continu qui a débuté avec sa classe de 8e année de 2011-2012. Intitulé Une citoyenneté active pour des collectivités durables, il comprend la création d’une série de DVD en trois parties et d’un manuel de l’enseignant-e.
Vous pouvez télécharger le manuel de ressources ici (en anglais seulement).
Le projet suit de près le programme obligatoire:
- Il applique l’approche interdisciplinaire d’apprentissage par investigation que prônent les programmes d’enseignement de la Saskatchewan. L’éducation pour un avenir viable explore des enjeux concrets, authentiques et qui débouchent sur un objectif.
- Il enseigne les grandes notions liées à la durabilité: découvrir le monde de la nature, apprendre comment la nature soutient la vie, cultiver des collectivités en santé, reconnaître les conséquences de nos façons de nous alimenter et de nous équiper, bien connaître les lieux où nous vivons, où nous travaillons et où nous étudions. Ces notions correspondent toutes au vocabulaire des compétences transversales du ministère de l’Éducation: la pensée, l’identité et l’interdépendance, les littéracies et la responsabilité sociale.
- Les grands domaines de l’apprentissage (sens du soi, de la collectivité et du milieu; éducation permanente; citoyens et citoyennes engagés) cernés par le ministère de l’Éducation de la Saskatchewan (2010) recoupent également les enjeux de durabilité.
- Les élèves de 8e année ont appliqué leurs compétences en lecture et en écriture pour des recherches sur la durabilité et pour la rédaction d’articles de fanzine, appliqué leurs compétences en technologie pour créer de courtes vidéos, étudié l’eau dans le programme de sciences de 8e année, collaboré au sein du programme d’arts et langues (anglais et français), pratiqué l’art de parler en public dans les programmes d’art (théâtre) et d’arts et langues, participé à des activités en plein air (éducation physique) et cultivé des habitudes de vie saines et les liens avec la collectivité.
Le Conseil de la Saskatchewan pour la coopération internationale (SCIC) fournit des ressources sur la façon dont les autres enseignant-e-s et éducateur-trice-s peuvent s'impliquer dans l'action internationale et environnementale dans la salle de classe, ainsi que des exemples actuels d'éducation à la citoyenneté mondiale.
Voici certain projets réalisés par Laurel LaBar-Ahmed et les élèves de l'école Massey :
- la production en classe d'un magazine intitulé Points de vue sur la durabilité, avec la participation des membres de la communauté que les élèves ont interviewés ;
- le sanctuaire écologique de l'école Massey : Jeter des ponts et de découvrir les écosystèmes canadiens, un projet axé sur la pratique visant la création d'un parc écologique sur les écosystèmes et les espèces menacés sur le terrain de l'école. Green Roots et le Collectif des Prairies pour la recherche en adaptation de l'Université de Regina (PARC) ont contribué à l'élaboration et l'entretien du parc ;
- une école d'hiver de deux jours à Dallas Valley où les élèves ont appris, avec leurs camarades de 7e année, des moyens pratiques et concrets de survivre à l'extérieur dans diverses conditions et situations ;
- une peinture murale en 26 parties sur la « durabilité », conçue et peinte par la classe ;
- la planification et l'organisation d'une foire écologique d'une journée à l'école. Celle-ci a été réalisée par les élèves de 6e et 7e années, HELP International et d'autres partenaires et associations communautaires, et a été ouverte au grand public ;
- la préparation et l'organisation d'une sortie éducative d'une journée sur le développement durable, activité qui a été réalisée en collaboration avec le département de l'éducation en plein air du Conseil des écoles publiques de Regina. La préparation d'un atelier pour les enseignant-e-s sur la manière de préparer une telle sortie éducative ;
- une école environnementale en plein air de trois jours au Centre pour l'écologie, la recherche et la formation de HELP (près de Weyburn). Pendant leur séjour là-bas, les élèves ont participé à une recherche stimulante et novatrice sur les technologies écologiques et sans déchets, en collaboration avec des stagiaires en génie de l'environnement de partout au Canada et de l'étranger ;
- la création d'un documentaire en trois parties sur les différents projets avec Mae-Star Productions. Le projet vidéo final a été présenté dans le cadre de la soirée d'ouverture du sanctuaire écologique de l'école Massey : Jeter des ponts et de découvrir les écosystèmes canadiens en septembre 2012. Le DVD #1, « Seeding the Interest », a aussi été considéré en 2012 pour le prix Jack Layton « Apprendre pour un avenir durable ». La trousse finale est utilisée, en collaboration avec l'Université de Regina et le ministère de l'Éducation, comme une ressource d'information pour les futur-e-s enseignant-e-s et les enseignant-e-es de la province et du Canada.
- Conseil de la Saskatchewan pour la coopération internationale
Une ressource française pour plus d'informations sur les actions en cours peut être trouvée à la :
Partner with NGOs to promote global citizenship
Travailler en partenariat avec des ONG pour promouvoir l’éducation à la citoyenneté mondiale
In addition to incorporating global citizenship education in your classroom and lesson plans, there are also other great ways to involve your students in experiential education through partnerships that employ a global lens. School partnerships and projects are a great way to interact with the larger development community and can be a way for students to take a very hands-on approach to global citizenship education.
That being said, it is important to be very thorough and thoughtful as you select a project or an organization. Bigger isn’t always better – look for an organization or project that reflects the interests of your students, provides an exceptional and interesting educational opportunity, and adheres to good, sound, ethical principles.
Projects and partnerships can take a variety of different forms. For example, students or teachers can select a particular non-governmental organization (NGO) that they like and propose or participate in a project that is suited to the interests of the students. These projects do not have to simply involve raising funds for a particular cause or issue; schools can participate in a variety of different ways and with a variety of different methods.
A good starting point in choosing a classroom project or partnership is to identify themes that are common to young people’s lives – for example, water, food, transport, farming, land use, trade, homes, school, waste, conflict, and play. This approach has the advantage of focusing students’ minds on the things they share with young people around the world, before considering how these aspects of life are experienced differently.
For example, a school can commit to raising community awareness about the right to clean drinking water, using the resources and knowledge from their partnering NGO. Or students might want to look at a social issue that exists within their community and organize a project with a local community organization. Middle and high school students may consider working with a local NGO or international organization to learn about examples of international incidents and the global response.
These are just a few of examples of how you may want to approach a school project that focuses on global citizenship education.
Tips for selecting partners:
- Look local first. Involving the local community is a great way to support greater engagement and active citizenship right at home.
- Be picky. The biggest organizations aren’t always the best. Look for a project that suits your educational interests and outcomes.
- Don’t be afraid to ask questions. Talk to Executive Directors, project managers, or other employees of the organization you’re thinking of partnering with!
There are many benefits to be gained from participating in a school project. At their best, projects can:
- Generate enthusiasm and motivation for learning;
- Cultivate an openness to new thinking and new ideas;
- Inspire a desire for positive change, locally and globally;
- Connect the local to the global;
- Inspire kids to think about their actions in a more direct way.
Projects can help students develop:
- Self-awareness;
- Respect for others;
- An appreciation of diversity;
- A sense of injustice and a commitment to fighting it.
En plus d’incorporer l’éducation à la citoyenneté mondiale à vos activités en classe et à votre plan de cours, il existe d’autres excellentes façons de faire vivre à vos élèves des expériences pédagogiques de partenariat dans une perspective planétaire. Les partenariats et les projets d’école sont une bonne façon d’entrer en interaction avec la communauté du développement et peuvent offrir aux élèves l’occasion de vivre un engagement pratique et concret.
Cela dit, il est important de procéder de manière minutieuse et réfléchie quand vient le temps de choisir un projet ou une organisation. Les plus gros ne sont pas toujours les meilleurs. Recherchez un projet ou une organisation qui corresponde aux intérêts de vos élèves, qui offre une expérience pédagogique exceptionnelle, intéressante, et qui suive de solides principes éthiques.
Les projets et les partenariats peuvent prendre différentes formes. Par exemple, les élèves ou les enseignant-e-s peuvent choisir une organisation non gouvernementale (ONG) qu’ils aiment bien ou participer à un projet qui correspond aux intérêts des élèves. Ces projets n’ont pas à se limiter à la collecte d’argent pour une cause ou un problème particulier; les écoles peuvent participer de différentes façons et selon différentes méthodes.
Un bon point de départ pour choisir un partenaire ou un projet de classe, c’est de cerner des thèmes qui rejoignent la vie des jeunes: par exemple, l’eau, la nourriture, le transport, la vie agricole, l’utilisation des terres, le commerce, la vie à la maison, l’école, le gaspillage, les conflits, le jeu. Cette approche présente l’avantage d’amener les élèves à se concentrer sur ce qu’ils ont en commun avec les jeunes ailleurs dans le monde plutôt que sur ce qu’ils vivent autrement.
C’est ainsi qu’une école peut s’engager à sensibiliser la collectivité au droit à l’eau potable, en utilisant les ressources et les connaissances d’une ONG partenaire. Ou alors les élèves peuvent examiner un problème social de leur collectivité et organiser un projet avec un organisme communautaire local. Les élèves de la fin du primaire et du secondaire peuvent envisager de travailler avec une ONG locale ou une organisation internationale pour s’informer de certains problèmes internationaux et de la réaction qu’on a eue à l’échelle mondiale.
Voici quelques exemples qui illustrent la façon d’approcher un projet d’école axé sur l’éducation à la citoyenneté mondiale.
Suggestions pour le choix des partenaires:
- Regardez d’abord au niveau local. Faire participer la collectivité est une excellente façon de soutenir l’engagement et la participation citoyenne autour de soi.
- Soyez exigeant-e-s. Les organisations les plus grosses ne sont pas toujours les meilleures. Cherchez un projet qui corresponde à vos intérêts et à vos objectifs pédagogiques.
- N’ayez pas peur de poser des questions. Parlez à la direction générale, aux chargé-e-s de projet, à d’autres membres du personnel de l’organisation avec laquelle vous songez à établir un partenariat!
Il y a de nombreux avantages à participer à un projet d’école. Dans le meilleur des cas, les projets permettent de:
- Générer l’enthousiasme et la motivation pour l’apprentissage;
- Favoriser l’ouverture à de nouvelles idées et de nouvelles façons de penser;
- Inspirer le désir d’un changement positif, au plan local ou mondial;
- Relier le niveau local au niveau mondial;
- Amener les jeunes à réfléchir aux gestes qu’ils posent.
Les projets peuvent aider les élèves à cultiver:
- La conscience de soi;
- Le respect de l’autre;
- L’appréciation de la diversité;
- Le sens de la justice et l’engagement pour la défendre.
Ideas for global citizenship school projects
Idées pour des projets scolaires en citoyenneté planétaire
(for grades 7-12)
- Have students work with a local or international NGO to study cases of international incidents and the global response. What were the challenges? What were the successes? Who are the stakeholders, how are decisions made, and what were the short term and long term results of international interventions?
- Simulate an international event like a conflict over land or resources or a natural incident like an earthquake. Role play the stakeholders creating an action plan or have students design the stages of responding to the event with a model. Bring in experts from the community to answer student questions or raise further questions for students to think about. Bring in a field expert who could relay their own experience. Look for blogs or journals online that give first-hand accounts of the dynamics of dealing with a global issue.
- Take a tradition from the school like collecting jackets in the winter for those in need or collecting food for the food bank during the holidays, and redesign it for greater impact and understanding. Look at the statistics in your city for homelessness or usage of the food bank. Call the local groups in charge and ask questions, or have them come in and give a presentation. Students will generate questions of their own, like: "Why do people need food banks? What happens when people visit the food bank? Who works at the food bank and who uses the food bank? How many kids use the food bank? Expand the questions to be more national and then international. Let the students become experts on their city and the food that comes into the city. Let them start to ask questions about food security in their country and then in the world. Allow the tradition of collecting food during the holidays to become a school-wide search for understanding about food security. Break down stereotypes that surround hunger in countries that experience issues around food security. Have the students call international agencies that deal with food security or experts from the local colleges or universities for further answers to questions.
- Take students on field trips to various parts of the city or rural areas outside the city to experience different cultures and subcultures.
- Pretend to shut the water off in the school for 15 or 30 minutes. Ask the students how life would change if the water disappeared? Ask them to design a plan of what we would do to go about accessing water if our city's water source was not available? What would cause the water to not be available? What questions would they be asking? Who could help? How would we reach out for help? Ask how we are helping people to access clean water around the world? Contact an NGO or international organization to help create a school-wide or class project to help others access clean water.
(de la 7e à la 12e année)
- Faire travailler les élèves avec une ONG locale ou internationale sur des études de cas d’incidents internationaux et la réaction mondiale qui a suivi. Quelles étaient les difficultés? Qu’est-ce qu’on a réussi à faire? Qui étaient les parties prenantes, comment les décisions ont-elles été prises et quels ont été les résultats à court et à long terme des interventions internationales?
- Simuler un événement international comme un conflit sur des ressources ou sur un territoire, ou un cataclysme comme un tremblement de terre. Faire un jeu de rôles où les parties prenantes devront concevoir un plan d’action ou demander aux élèves de penser les étapes de la réaction à l’événement en s’inspirant d’un modèle. Faire venir des expert-e-s de la collectivité pour répondre aux questions des élèves ou poser d’autres questions aux élèves pour stimuler leur réflexion. Faire venir un-e expert-e terrain pour parler de son expérience sur place. Consulter les blogues et les journaux en ligne qui donnent des témoignages de première main sur la réaction à un incident d’envergure mondiale.
- Reprendre une pratique traditionnelle à l’école, comme la collecte de manteaux en hiver pour les personnes dans le besoin ou la collecte de nourriture pour la banque alimentaire à l’occasion des Fêtes, et la repenser pour en accroître l’impact et favoriser la prise de conscience. Regarder les statistiques sur l’itinérance ou le recours aux banques alimentaires dans votre localité. Appeler les groupes locaux qui s’en occupent et leur poser des questions, ou les faire venir et donner un exposé. Les élèves auront généralement leurs propres questions, comme : « Pourquoi les gens ont-ils besoin de banques alimentaires? Qu’est-ce qui arrive quand les gens se présentent à la banque alimentaire? Qui travaille à la banque alimentaire et qui y a recours? Combien y a-t-il d’enfants qui ont recours à la banque alimentaire? » Développer les questions pour aborder le niveau national puis international. Permettre aux élèves de devenir des experts sur leur ville et sur la nourriture qui est apportée dans leur ville. Les laisser poser des questions sur la sécurité alimentaire au pays puis à l’échelle mondiale. Faire en sorte que la tradition de ramasser de la nourriture à la veille du congé des Fêtes soit l’occasion d’une réflexion sur la sécurité alimentaire dans toute l’école. Amener les élèves à appeler les agences internationales qui s’occupent de sécurité alimentaire, ou alors des personnes ressources des collèges ou des universités des environs, qui viendraient répondre à leurs questions.
- Faire visiter aux élèves différents quartiers de la ville ou différents secteurs ruraux autour de la ville pour leur faire découvrir différentes cultures et sous-cultures.
- Faire semblant de couper l’eau à l’école pendant 15 ou 30 minutes. Demander aux élèves comment leur vie changerait si l’eau disparaissait. Leur demander d’imaginer un plan concernant ce qu’il faudrait faire si on ne pouvait plus avoir accès à l’eau du service d’aqueduc municipal? Quelles questions poseraient-ils? Qui pourrait aider? Comment irions-nous chercher de l’aide? Demander ensuite comment nous aidons les gens à avoir accès à l’eau potable à travers le monde. Prendre contact avec une ONG ou une agence internationale pour mettre sur pied un projet de classe ou d’école visant à aider d’autres personnes à avoir accès à l’eau potable.
‘Stories of hope’ inspire action on water issues
Des « récits d’espoir » poussent à l’action sur la question de l’eau
Contributed by CAWST’s Youth Wavemakers program
The Centre for Affordable Water and Sanitation Technology (CAWST) Youth Wavemakers Program uses ‘stories of hope,’ like the one below, to empower youth in Canada to become global citizens. The stories that are shared have inspired youth to take action in their own communities and schools to reduce water consumption and waste while connecting them to other global communities doing the same thing.
One way to engage youth in global water issues is to collect stories from children in developing countries who have lived through challenges such as having contaminated well water or lacking access to a toilet. Through their stories, these kids show not just the problems, but creative solutions that their communities have used to overcome challenges and improve health and the environment.
One such story is about a ten-year-old girl named Tikho who lives in Zambia. In April 2010, a Calgary educator met Tikho and asked her to share her story. With a digital camera, Tikho began to take photos and videos of her daily life, particularly as it related to water, sanitation and hygiene. Unfortunately, her community water source was badly contaminated and as a result Tikho’s town was named Chipulukusu, or Cursed, because people were frequently getting sick and dying from waterborne diseases.
How then, did the town become renamed to Mapolo or Blessed? Education. Once the community of Chipulukusu understood why they were getting sick, they began to take action, installing hand-washing stations (called tippy taps) and using biosand filters to clean their drinking water. Tikho is now fortunate enough to have a toilet as well: local residents learned how to build latrines in order to contain contamination and reduce disease transmission.
A great way to engage young people in water and sanitation issues is to share stories similar to Tikho’s. CAWST has found that when elementary students watch Tikho’s video of her friends collecting water from the well, learn why people were getting sick and the actions they took to gain access to safe drinking water, the become inspired to make behaviour changes in their own use of water. Most children are shocked by the overuse of water in North America compared to Tikho’s community. Many stop running the tap when they brush their teeth or start taking shorter showers. They also ask: “what can we do in our own community?” This becomes a stepping stone towards global citizenship. For example, as one grade 9 Calgary student explained:
“People in Zambia use less than 20 litres of water per day while Calgarians use in excess of 300. This made us ask, could we use less? If so, why don’t we?”
As her global leadership class began to look at various ways they could conserve water at home, they sent home leaky toilet testers to increase awareness about water wastage at home. Then, after realizing their school’s urinals flushed every six minutes, they lobbied the school board to install sensors in order to reduce water consumption.
Taking action on global and local water issues allows North American youth to follow Tikho’s example by recognizing local and global water challenges while looking for solutions. One grade nine teacher believes that participation in an action project has allowed his students to feel that there is hope in dealing with some of the world’s seemingly insurmountable issues: “They get to feel a part of something bigger – and to realize they are not alone in fighting to make the world a better place.”
Reflection questions:
- What does this case study tell us about the nature of a successful school partnership?
- How does this case study achieve some of the benefits listed above?
- How did each partner benefit from this project?
- What are some issues that your students are studying right now that may connect with larger global issues? What are issues that your students are interested in? How might you use that to inform your next partnership or project?
- How might you inspire direct action and positive change through the projects you undertake?
The youth involved in CAWST’s Wavemaker program have reached over 100,000 Canadians through their water action projects. See their current and past projects here.
CAWST hosts a Wavemakers Summit, which teaches about critical water issues and solutions.
Texte produit par le programme Youth Wavemakers du CAWST
Le programme « Youth Wavemakers »[Les jeunes font des vagues] du Centre for Affordable Water and Sanitation Technology[Centre pour une technologie hydrique et sanitaire abordable](CAWST) utilise des « récits d’espoir » comme celui-ci pour aider les jeunes au Canada à devenir des citoyennes et des citoyens du monde. Les récits partagés de la sorte ont poussé des jeunes à passer à l’action dans leur collectivité et dans leur école afin de réduire la consommation et le gaspillage d’eau, et à nouer des liens avec d’autres collectivités qui font la même chose.
Une façon d’engager les jeunes par rapport aux enjeux mondiaux relatifs à l’eau, c’est de recueillir dans des pays en développement des témoignages d’enfants qui ont dû composer avec des défis comme de voir leur puits contaminé ou de n’avoir pas accès à des toilettes. Par leurs récits, ces enfants ne font pas que confier leur problème: ils racontent aussi la créativité dont a fait preuve leur collectivité pour surmonter les défis et améliorer son environnement.
Prenez Tikho, fillette de dix ans qui vit en Zambie. En avril 2010, une enseignante de Calgary a rencontré Tikho et lui a demandé de raconter son histoire. Avec une caméra numérique, Tikho a commencé à prendre des photos et des vidéos de sa vie quotidienne, en particulier de ce qui avait trait à l’eau et à l’hygiène. Malheureusement, la source d’eau de sa collectivité était gravement contaminée et le village de Tikho fut appelé Chipulukusu, le village maudit, parce que ses habitants étaient souvent malades et mouraient de maladies d’origine hydrique.
Comment le village en est-il donc venu à recevoir le nom de Mapolo, le village béni? Grâce à l’éducation. Quand la collectivité de Chipulukusu eut compris d’où venaient les maladies, les gens sont passés à l’action: ils ont installé des robinets où se laver les mains et des filtres au bio-sable pour assainir leur eau. Tikho a maintenant la chance d’avoir des toilettes à proximité: les habitants ont appris à se servir de latrines pour contenir la contamination et réduire la transmission des maladies.
Une bonne façon d’engager les jeunes en lien avec les problèmes d’eau et d’hygiène, c’est de leur présenter des récits comme celui de Tikho. Le CAWST a observé que lorsque des élèves du primaire regardent la vidéo de Tikho montrant ses amis en train de puiser de l’eau au puits, quand ils apprennent pourquoi les gens deviennent malades et quelles décisions le village a prises pour avoir accès à une eau sécuritaire, ils se sentent poussés à changer leur comportement face à l’eau. La plupart des enfants sont choqués par le gaspillage de l’eau en Amérique du Nord, en regard de ce que vit la collectivité de Tikho. Plusieurs arrêtent de laisser couler l’eau quand ils se brossent les dents ou commencent à prendre des douches plus courtes. Ils se demandent aussi : que pouvons-nous faire dans notre propre collectivité ? C’est un pas vers la citoyenneté globale. Comme l’explique, par exemple, une étudiante de 9e année de Calgary,
Les gens en Zambie utilisent moins de 20 litres d’eau par jour tandis qu’ici, à Calgary, nous en consommons plus de 300. Cela nous amène à nous demander: pourrions-nous en utiliser moins? Et pourquoi ne le faisons-nous pas ?
Quand sa classe a commencé à examiner différentes façons de conserver l’eau, les élèves ont rapporté à la maison de quoi tester les toilettes qui fuient, histoire de sensibiliser les ménages au gaspillage d’eau à la maison. Puis, quand ils ont découvert que la chasse d’eau des urinoirs était déclenchée automatiquement aux six minutes, ils ont fait pression sur le conseil scolaire pour qu’on installe des détecteurs afin de réduire la consommation d’eau.
En passant à l’action sur des enjeux locaux et mondiaux reliés à l’eau, les jeunes d’Amérique du Nord peuvent suivre l’exemple de Tikho, identifier les problèmes et chercher des solutions. Un enseignant de 9e année estime que la participation à un projet d’action a permis à ses élèves de comprendre qu’il y a de l’espoir et qu’on peut composer avec certains problèmes mondiaux apparemment insurmontables: « Ils sentent qu’ils font partie de quelque chose de plus grand – et ils comprennent qu’ils ne sont pas seuls à lutter pour améliorer la situation. »
Questions pour la réflexion
- Que nous dit cette étude de cas sur ce qui fait le succès d’un partenariat scolaire?
- En quoi cette étude de cas procure-t-elle certains des avantages énumérés ci-dessus?
- Comment chacun des partenaires a-t-il bénéficié du projet?
- Quels sont les problèmes qu’étudient actuellement vos élèves et qui pourraient se rattacher à des enjeux mondiaux? Quels sont les problèmes auxquels s’intéressent vos élèves? Comment pourriez-vous partir de là pour bâtir votre prochain partenariat ou votre prochain projet?
- Comment pourriez-vous inspirer une action concrète ou un changement positif par les projets que vous lancez?
Les jeunes impliqués dans le programme Wavemaker de CAWST ont touché plus de 100 000 Canadiennes et Canadiens grâce à leurs projets d'action nautique. Vous pouvez voir leurs projets actuels et passés ici.
CAWST accueille un sommet Wavemakers, qui présente les problèmes et solutions critiques en matière d'eau.
Food for thought: Teaching food issues in a grade 8 classroom
«Pour alimenter la réflexion »: les problèmes alimentaires dans une classe de 8e année
This is the reflection of Laurel LaBar-Ahmed, a Saskatchewan teacher, on how she engaged with global citizenship education.
Contributed by Laurel Labar-Ahmed
At the start of this academic year, I was faced with the daunting task of how to actively engage 37 grade 8 Social Studies students while meeting the required curriculum outcomes and indicators. I had already begun preparations months before and knew that I wanted to begin the year by examining food-related issues from various perspectives.
I used several current magazine and newspaper articles, relevant case studies and discussion activities to begin the unit. One excellent source of such materials is Rethinking Globalization: Teaching for Justice in an Unjust World. Once I had the class actively thinking about food issues, I introduced the Canadian Council for International Co-operation’s (CCIC) 2002 “Food for Thought: Talking about What Matters in International Trade of Food” public deliberation guide.The three different approaches to food trade from the guide were discussed briefly and then I divided the class into six groups whose task was to become an expert on one of the approaches.
Once the groups were comfortable with the pros and cons of their assigned approach, I then had two members from each group join with members of the other two groups as part of a jigsaw teaching activity. These new groups, six in total, then taught each other about the various approaches and continued to discuss the same. This part of the unit then concluded with a discussion with the entire class. At all times, students were strongly encouraged to keep an open mind and to note any unanswered questions that arose while examining the three approaches.
Following the re-examination of food trade issues within the larger group format, the class began actively researching inquiry topics on a food related issue. Students were allowed to work alone, in partners or in groups of three. To help guide the process for exploring such issues, I provided a series of questions adapted from Manitoba’s Citizenship and Sustainability Grade 12 Global Issues Pilot Course.
Without exception, the students were able to choose and find topics of personal interest. Students were highly motivated and engaged in their research projects. Various references were sourced including books, articles, relevant websites and videos, as well as personal interviews with local resource people, which was a project requirement. It is to be noted that finding people to interview can sometimes be challenging, but well worth the effort. Students then had to present their findings orally and in writing.
Concurrently with the above, I also involved the students in Regina’s fall “Field to Fork Festival,” a screening of the food documentary “Hijacked Future” at the University of Regina, and an “Organic Connections” youth conference on food issues. All three of these outings were made possible via the supportive community network that I have carefully nurtured over the years. Such support is vital to the success of the global education classes that I teach. Moreover, it provides additional perspectives on pertinent issues and helps foster critical thinking skills.
Last, but not least, I ensured that my class experienced an Action Project component, which in this case was our Food for Thought Youth Conference. We partnered with the Saskatchewan Council for International Co-operation (SCIC) for conference ideas and facilitation support, which was a great way to seed the conference. After that, the overall conference was planned by members of our class and included such things as the lunch preparation, giving and planning some of the workshops, booking all needed venues and equipment, contacting and working with the media, and much more. Two of the grade 8s coordinated everything, and there were many different subcommittees and jobs, which kept all students involved in some form or another. One drawback from such deep involvement meant that grade 8 students parachuted in and out of workshops and other aspects of the conference, as they were needed elsewhere; nonetheless, everyone agreed that the conference was a great success and experience.
In terms of assessment, I cannot stress enough that it needs to be ongoing. I used the following format:
- Inquiry Process (Jigsaw activities, discussions, topic selection and questions generated, peer and self assessments) 25%
- Final Products (Oral presentations, written research projects) 25%
- Critical Understanding Tasks (Thesis statements, comparative analysis, responses to teacher-generated questions, etc.) 25%
- Action Project Component (Planning of Food for Thought Conference, implementation, peer and self assessments, community and participant evaluations, etc.) 25%
For further assessment ideas, I would highly recommend reading Manitoba’s “Grade 12 Global Issues: Citizenship and Sustainability Suggested Assessment and Evaluation Model” which is currently in draft form.
Reflection Questions
- Why do you think this project was so successful? What elements contributed to that?
- Is it possible to get the local community involved in projects that you might undertake? Is that important?
- What might be some of the longer-term learning effects this Food for Thought project had on students?
- How did all of the participants involved benefit from this project?
- Do you think this project was a good example of global citizenship education, even though it did not involve partners from overseas? Why or why not?
C'est la réflexion de Laurel LaBar-Ahmed, un enseignant de la Saskatchewan, sur sa contribution à l'éducation à la citoyenneté mondiale.
Texte produit par Laurel Labar-Ahmed
Au début de l’année scolaire, j’avais le défi d’engager activement 37 élèves de 8e année en études sociales tout en satisfaisant aux résultats et aux indicateurs du programme. J’avais commencé à me préparer plusieurs mois auparavant et je savais que je voulais commencer l’année en abordant de différents points de vue les enjeux liés à l’alimentation.
Pour commencer le cours, j’ai utilisé plusieurs articles récents de magazines et de journaux, des études de cas pertinentes et des activités de discussion. J’ai trouvé une bonne source documentaire dans Rethinking Globalization: Teaching for Justice in an Unjust World. Une fois la classe engagée dans une réflexion sur les questions de justice alimentaire, j’ai présenté un texte publié en 2002 par le Conseil canadien de coopération internationale (CCCI) « Pour alimenter la réflexion : Parler de ce qui importe en matière de commerce international des aliments », qui est un guide pour les délibérations publiques.Nous avons regardé brièvement les trois approches qu’utilise ce guide pour analyser le commerce des aliments, après quoi j’ai divisé la classe en six groupes qui devaient devenir des experts sur l’une de ces approches.
Une fois que les groupes eurent apprivoisé les arguments pour et contre de leur approche, j’ai demandé à deux membres par groupe de se joindre à des membres des deux autres groupes dans le cadre d’une activité d’apprentissage croisé. Ces nouvelles équipes, six en tout, se sont expliqué les différentes approches et ont poursuivi la discussion. Cette étape s’est conclue par une discussion avec toute la classe. Les élèves étaient régulièrement invités à garder un esprit ouvert et à noter les questions qui leur venaient en étudiant les trois approches.
Après l’examen en plénière des problèmes relatifs au commerce des aliments, la classe s’est mise à creuser des sujets d’enquête sur les enjeux alimentaires. Les élèves pouvaient travailler seuls, avec un-e partenaire ou en groupe de trois. Pour les aider dans leur démarche, je leur ai fourni une série de questions adaptées d’un projet pilote manitobain, le Citizenship and ustainability Grade 12 Global Issues Pilot Course.
Tous les élèves sans exception ont pu trouver un sujet qui les intéressait personnellement. Toutes et tous se sont montrés très motivés et très engagés dans leur projet de recherche. Différentes références ont été mises à contribution: livres, articles, sites Web et vidéos pertinentes, ainsi que des entrevues personnelles avec des personnes ressources de l’endroit, ce qui était une exigence du projet. On notera qu’il peut parfois être difficile de trouver des personnes à interviewer, mais ça vaut le coup. Les élèves devaient ensuite présenter leurs travaux oralement et par écrit.
Parallèlement, j’ai fait participer mes élèves au festival d’automne « Field to Fork » de Regina, au visionnement du documentaire « Hijacked Future » sur l’alimentation, présenté à l’Université de Regina, et au congrès-jeunesse « Organic Connections » sur les enjeux alimentaires. Ces trois sorties ont été rendues possibles par le réseau de soutien que j’ai pu bâtir avec les années au sein de la collectivité. Un tel appui est essentiel à la réussite des classes d’éducation planétaire que je donne. En outre, il apporte d’autres points de vue sur les problèmes à l’étude et aide à cultiver la pensée critique.
Un dernier point, mais non le moindre, c’est que j’ai veillé à ce que ma classe vive une composante d’action, en l’occurrence, notre congrès jeunesse « Pour alimenter la réflexion ». Nous avons travaillé en partenariat avec le Saskatchewan Council for International Co-operation (SCIC) pour la conception et l’animation du congrès, ce qui a permis de bien penser l’événement. Après quoi, les élèves ont planifié le congrès et vu à la préparation du repas de midi, donné ou planifié certains des ateliers, réservé les locaux et l’équipement, pris contact avec les médias, et fait bien d’autres choses encore. Deux élèves de 8e année ont vu à la coordination de l’ensemble, et il y avait nombre de sous-comités et de mandats, ce qui a permis d’impliquer tous les élèves. Un inconvénient d’une participation aussi intense, c’est que des élèves de 8e année se voyaient parachutés d’un atelier ou d’une tâche à l’autre pour répondre aux besoins. Néanmoins, tout le monde a été d’accord pour dire que le congrès avait été une réussite et une expérience formidable.
Si on pense évaluation, je ne saurais trop souligner qu’elle doit être permanente. J’ai eu recours à la grille que voici:
- Processus d’enquête (apprentissage croisé, discussion, choix des sujets et questions provoquées, autoévaluation et évaluation par les pairs) 25%
- Produit final (présentations orales, travaux écrits) 25%
- Tâches d’analyse critique (énoncé des thèses, analyse comparative, réponses aux questions venant de l’enseignante, etc.) 25%
- Volet du projet d’action (Planification du congrès « Pour alimenter la réflexion », mise en œuvre, autoévaluation et évaluation par les pairs, évaluation par la collectivité et les participant-e-s, etc.) 25%
Pour d’autres idées sur l’évaluation, je recommande fortement de lire le manuel manitobain « Grade 12 Global Issues: Citizenship and Sustainability Suggested Assessment and Evaluation Model »,actuellement à l’état d’ébauche.
Questions pour la réflexion
- Pourquoi pensez-vous que ce projet a eu autant de succès? Quels sont les éléments qui ont contribué à sa réussite?
- Serait-il possible de faire participer votre collectivité à des projets que vous lanceriez? Est-ce important?
- Pour les élèves, quels seraient certains des apprentissages à long terme du projet « Pour alimenter la réflexion »?
- Comment les personnes qui ont participé à ce projet en ont-elles toutes bénéficié?
- Pensez-vous que ce projet soit un bon exemple d’éducation à la citoyenneté mondiale, même s’il ne faisait pas appel à des partenaires de l’étranger? Pourquoi?
Les derniers rapports du groupe de réflexion sur la sécurité alimentaire.
Human Rights Day (a student’s perspective)
La Journée des droits de la personne (point de vue d’un-e élève)
At St. James elementary/junior high, the grade 9 Global Leadership class held our very own Human Rights Day. The Global Leadership class worked extremely hard, and everyone dedicated their time to making this day a success. After three months of planning and organizing, it was game time.
Every student voluntarily arrived at school several hours early to make sure we were one hundred percent prepared. A few hours later, fourteen schools were with us in person, and five more schools participated virtually. Schools from Mali, Jamaica, and Grenada created their own videos to show the different ways water was used in their country and how they value it in their culture. With 500 students there in person, our knowledge on human rights and on water was tested. Our class showed excellence through this project, and knew what they were doing. Of course we all made mistakes but easily improvised to solve any problems that came up.
We had 15 different presenters throughout the school from many different organizations, including CAWST, United Nations Association of Canada, our own Mr. Robinson, and many more. At the start of the day each visitor received a coupon telling them which country they represented. Based on this coupon, they would receive, zero, one or two cookies. Some kids got no cookies at all. They were to come up with a solution to this crisis. If the two-cookie people gave the zero-cookie people one of their cookies, we would all be equal.
Along with the cookies were also water privileges. There were several water jugs set up in different areas around the school, and based on your “country” you would have to go to certain jugs for your water. As an example, if you were from a poor country, you would need to walk all the way down the hall to get a small cup of water while two-cookie people could fill up their large cups at any of the water fountains in the school. This was to represent the distances people in developing countries walk to get water for their families.
The day turned out to be a huge success, and everyone left the building with stronger knowledge on human rights.
À l’école St. James (primaire et premier cycle du secondaire), la classe de leadership mondial de 9e année a organisé sa propre Journée des droits de la personne. La classe a travaillé très fort et tout le monde a donné de son temps pour assurer le succès de la journée. Au terme de trois mois de planification et d’organisation, ce fut toute une journée.
Chaque élève a accepté d’arriver à l’école plusieurs heures plus tôt pour que tout soit prêt à cent pour cent. Quelques heures plus tard, quatorze écoles venaient nous rejoindre en personne, et cinq autres participaient de manière virtuelle. Des écoles du Mali, de la Jamaïque et de la Grenade ont créé leur propre vidéo pour illustrer de quelle façon l’eau était utilisée dans leur pays et la valeur qu’on lui attribue dans leur culture. Avec 500 élèves sur place, nous avons pu mettre à l’épreuve nos connaissances sur l’eau et les droits de la personne. Notre classe a fait preuve d’excellence dans la réalisation de ce projet : nous savions ce que nous faisions. Bien sûr, nous avons fait des erreurs, mais nous avons su improviser pour trouver une solution aux problèmes qui ont surgi.
Nous avions à l’école 15 conférencières et conférenciers de différentes organisations, dont le Centre for Affordable Water and Satitation Technology (CAWST), l’Association canadienne pour les Nations Unies, notre propre M. Robinson, et plusieurs autres. Au début de la journée, chaque visiteuse ou visiteur recevait un coupon l’avisant du pays qu’elle ou il représentait. Ce coupon décidait du nombre de biscuits qu’elle ou il allait recevoir : zéro, un ou deux. Certains n’en ont reçu aucun. Il fallait trouver une solution à la crise. Si ceux et celles qui avaient deux biscuits acceptaient d’en donner un à ceux et celles qui n’en avaient pas, tout le monde serait sur le même pied.
En plus des biscuits, il y avait des privilèges pour l’eau. Différentes fontaines étaient installées à différents endroits de l’école et, en fonction de votre « pays », vous deviez vous rendre à certaines fontaines. Par exemple, si vous veniez d’un pays pauvre, vous deviez vous rendre à l’autre bout du corridor pour recevoir une petite tasse d’eau tandis que les détenteurs de deux biscuits pouvaient remplir leur grande tasse à l’une des fontaines de l’école. Ceci pour représenter la distance que doivent franchir les gens de pays en développement pour fournir leur famille en eau.
La journée s’est avérée un grand succès, et tout le monde en est reparti mieux informé des droits de la personne.
Practice fair and equitable partnerships
Vivre des partenariats justes et équitables
Before you embark on a project, partnership, or global citizenship educational event, it is important to take a few moments to consider whether or not you are participating in something that is meaningful, equitable, and just for all parties involved (students, teachers, partnering organization, recipients). The accompanying questions and checklist were created to promote consideration of some crucial components to all global citizenship education projects, partnerships, and events. It is has been our experience that teachers and students alike should partake in this exercise to ensure the best, richest, and most meaningful experience for all involved.
Avant de vous lancer dans un projet, un partenariat, une activité d’éducation à la citoyenneté mondiale, il est important de prendre quelques instants pour vous demander si vous participez vraiment à quelque chose qui a du sens, qui est équitable et juste pour toutes les parties en cause (élèves, enseignant-e-s. organisme partenaire, donataires). Les questions et la liste de contrôle ci-après ont été conçues pour faire réfléchir à des éléments essentiels à tout projet, partenariat ou événement d’éducation à la citoyenneté mondiale. L’expérience nous a appris qu’enseignant-e-s et élèves devraient faire cet exercice pour permettre à toutes les personnes en cause de vivre l’expérience la plus riche et la plus porteuse de sens possible.
Reflection questions for practicing fair and equitable partnerships
Questions de réflexion pour vivre des partenariats justes et équitables
Reflection questions for students and teachers:
- What are your motivations in establishing the partnership? What are the motivations of your partner organization?
- Do the values, goals, and practices of the organization align with the values, goals, and vision of your school?
- Have you researched the organization’s policies, programs and organizational history? What do other people have to say about this organization?
- Does the organization adhere to the Istanbul Principles? (Don’t know what the Istanbul Principles are? Find out here.)
- Does the organization embody gender equality and equity while promoting women’s and girls’ rights?
- How will accumulated finances and resources be used?
- What does each partner contribute to this relationship? Is it reciprocal?
- What does this partnership offer you and your students in return for your time and resources?
- If children from overseas are involved, how will they benefit from this partnership?
- Who is benefitting from this partnership?
Reflection questions for teachers:
- What do you hope your students will learn and how does this project or partnership foster and enhance that learning?
- Is this a long-term partnership or short-term initiative? What are the advantages and disadvantages of each? How will this affect your learning outcomes?
- Does this project primarily support and exemplify mutual reciprocity, or a charitable exchange? What is the difference, and how does each of those impact your partners?
- Have you explored the difference between charity and reciprocity with your students?
- Are there mechanisms in place to ensure financial and social accountability for both you and your partner?
- In what ways does the partnership support critical reflection in your students?
- In what ways do you anticipate that the partnership will promote agency among students in relation to international development and global citizenship?
Questions de réflexion pour les élèves et les enseignant-e-s
- Quelles sont vos motivations pour nouer ce partenariat? Quelles sont les motivations de votre organisme partenaire?
- Est-ce que les valeurs, les objectifs et les pratiques de l’organisme concordent avec les valeurs, les objectifs et la perspective de votre école?
- Avez-vous étudié les politiques, les programmes et l’histoire de l’organisme? Qu’est-ce qu’on dit de cet organisme?
- Cet organisme adhère-t-il aux Principes d’Istanbul? (Vous ne savez pas ce que sont les Principes d’Istanbul? Vérifiezici.)
- Cet organisme incarne-t-il l’égalité entre les femmes et les hommes tout en en se portant à la défense des droits des femmes et des filles?
- Comment l’argent et les ressources seront-ils utilisés?
- Quel est l’apport de chaque partenaire à cette relation? Y a-t-il réciprocité?
- Qu’est-ce que ce partenariat vous offre, à vous et à vos élèves, en échange de votre temps et de vos ressources?
- Si le partenariat met en cause des enfants à l’étranger, comment ceux-ci vont-ils en bénéficier?
- Qui bénéficie de ce partenariat?
Questions de réflexion pour les enseignant-e-s
- Qu’espérez-vous que vos élèves vont apprendre et en quoi le projet ou le partenariat vont-ils favoriser ou enrichir cet apprentissage?
- S’agit-il d’un partenariat à long terme ou d’une initiative à court terme? Quels sont les avantages et les inconvénients de l’un ou l’autre? Comment les résultats en seront-ils affectés?
- Ce projet favorise et illustre-t-il avant tout la réciprocité mutuelle, ou un échange caritatif? Quelle est la différence, et quel sera l’impact de l’une ou l’autre approche sur vos partenaires?
- Avez-vous scruté avec vos élèves la différence entre la charité et la réciprocité?
- Y a-t-il des mécanismes en place pour assurer la reddition de comptes sur le plan financier, pour vous comme pour votre partenaire?
- De quelles façons le partenariat va-t-il favoriser la réflexion critique chez vos élèves?
- De quelles façons prévoyez-vous que le partenariat favorisera l’engagement actif de vos élèves en matière de développement international et de citoyenneté mondiale?
Checklist for effective partnerships
Liste de contrôle pour des partenariats efficaces
Signs of a good partnership
- Mutual exchange;
- Active participation and decision making by students;
- An openness to learning from, as well as about, life in a distant place;
- A commitment to exploring both similarities and differences in the lives of people in different communities around the world;
- An examination of one’s own assumptions, attitudes, and values - and a safe space which this can happen;
- An exploration of different forms of wealth;
- A commitment to learning about the wider global issues that impact different communities across the globe;
- A willingness to think critically about one’s own culture;
- A readiness to explore sensitive and controversial issues in the classroom, in a safe, respectful environment.
Signs of problems ahead
- A focus on the symptoms of poverty with no exploration of its causes;
- A focus on financial aid instead of rights and justice;
- A failure to engage with issues of power and (in)equality;
- An assumption that simply exposing children and young people to different cultures and ways of life will challenge stereotypes and prejudice;
- An emphasis on showing students ‘how lucky they are’;
- A focus on differences without acknowledging important similarities, leading to ‘us and them’ thinking;
- A belief that respect for other cultures means learning about them uncritically;
- A belief that a northern partner has more to give to a partnership than to receive from it, in terms of either resources or learning;
- A reluctance to explore sensitive and controversial issues in the classroom.
Les indices d’un bon partenariat
- Il y a échange de part et d’autre;
- Il y a participation active et prise de décision par les élèves;
- On est disposé à apprendre de la vie à l’étranger, au lieu de seulement s’informer à son sujet;
- On s’engage à explorer les ressemblances et les différences dans la vie des gens de différentes collectivités à travers le monde;
- On accepte de revenir sur ses préjugés, ses attitudes et ses valeurs – parce qu’on dispose d’un lieu où cela puisse se faire en sécurité;
- On explore différentes formes de richesse;
- On s’engage à découvrir les grands enjeux qui ont un impact sur différentes collectivités à travers le monde;
- On accepte de réfléchir de façon critique à sa propre culture;
- On est disposé à explorer en classe des sujets délicats et controversés, parce que le climat y est sécuritaire et respectueux.
Les indices de problèmes à l’horizon
- On s’arrête aux symptômes de la pauvreté sans en examiner les causes;
- On parle d’aide financière, et non de droits et de justice;
- On n’arrive pas à aborder en profondeur les questions de puissance et d’(in)égalité;
- On suppose qu’il suffit d’exposer les enfants et les jeunes à des cultures et à des modes de vie différents pour contrer les stéréotypes et les préjugés;
- On insiste pour montrer aux élèves « la chance qu’ils ont »;
- On souligne les différences sans faire ressortir les ressemblances importantes, ce qui aboutit à penser en mode « eux autres/nous autres »;
- On pense que le respect des autres cultures consiste à s’en informer en renonçant à toute pensée critique;
- On croit que le partenaire du Nord a plus à donner qu’à recevoir, en matière de ressources ou d’apprentissage;
- On est réticent à aborder en classe les sujets délicats et controversés.
Canadian Hunger Foundation in the classroom
La Canadian Hunger Foundation en classe
Contributed by the Canadian Hunger Foundation
Ms. Lafond balances the curriculum of her World Issues class with hands-on activities that empower her grade 12 students to make a difference in the world. “It's a better formula than just learning about sad or corrupt situations and feeling helpless,” she says.
While learning about the challenges facing families in developing countries and other global issues, Ms. Lafond’s students at Osgoode Township High School are also taking action, with the help of Canadian Hunger Foundation’s guest speakers and online resources. While exposing her students to the topic of international aid and the importance of giving assets to communities in need, her class raised close to $1,000 for local and overseas communities.
As for Canadian Hunger Foundation, Ms. Lafond’s class organized a week-long bake and smoothie sale at their school — which proved a welcome change from cafeteria food. “Teenagers love baked goods and smoothies, let me tell you!” says Ms. Lafond.
After their week-long bake drive, her students enjoyed looking through Canadian Hunger Foundation’s Gifts That Matter catalogue and deciding what to buy with the $482 they raised. As they learned the importance of clean water, farming training and resiliency, the students opted to buy Gifts That Matter items like Mango Fruit Trees, Chickens, Farming Tool Kits, Safe Water Supplies as well as a Holiday Hamper — which is a little bit of all of the above.
This is just the latest in a long string of contributions from the students at Osgoode Township. The school donated to Canadian Hunger Foundation for the first time in 1986 and has now donated well over $10,000 to help some of the world’s poorest to build better lives for themselves and their families.
During every World Issues course that she teaches, Ms. Lafond lets the students research and decide who to raise money for and how to do it. Her students have sold buttons at the Metcalfe Fair to buy medical supplies for Doctors Without Borders, had week-long bake sales to buy rabbit farms and farming tools for families through World Vision, worked with and raised money for Amnesty International, the Canadian Hunger Foundation, Right to Play, WWF, Shepherds of Good Hope, Ryan's Well, and a women's shelter in Ottawa, among others.
"Kids learn more when they're doing. The act of doing the research, choosing a worthy organization, putting forth effort to raise money, then actually being able to choose what we purchase (instead of just handing over a cheque) tends to stick with them more. Writing letters to governments about human rights concerns and actually hearing back from them is also rewarding for students. Being able to interact with the world and maybe even help a little makes them feel good and important and hopefully they will continue doing it in the future."
- Ms. Lafond, September 2017
Reflection questions
The reality of this situation is that many communities around the world are in need of financial resources, just like the one connected to Ms. Lafond’s class. However, we ask:
- How did Ms. Lafond go beyond just providing financial resources for a community?
- How did the students at Osgoode Township School benefit from this project? What might they have learned?
- What are other ways that this project could have been done to benefit both the givers and receivers of financial assistance?
- How does this approach and execution of a project align with the principles of good practices outlined here?
Texte produit par la Canadian Hunger Foundation
Mme Lafond équilibre le programme de son cours sur les Problèmes mondiaux par des activités pratiques qui permettent à ses élèves de 12e année de changer les choses. « C’est une meilleure approche que de se contenter de s’informer des tragédies et de la corruption en se sentant désemparés », dit-elle.
Tout en s’informant des problèmes que doivent affronter les familles dans les pays en développement et d’autres enjeux mondiaux, les élèves de Mme Lafond à l’école secondaire Osgoode Township passent à l’action, avec l’aide de conférencières et de conférenciers et de ressources en ligne de la Canadian Hunger Foundation. Sensibilisés au thème de l’aide internationale et de l’importance de fournir des ressources aux collectivités dans le besoin, ils ont recueilli près de mille dollars pour des collectivités ici et à l’étranger.
Pour la Canadian Hunger Foundation, la classe de Mme Lafond a organisé pendant une semaine une vente de gâteaux et de smoothies à l’école – changement fort bien accueilli par rapport au menu de la cafétéria. « Les ados adorent les pâtisseries et les smoothies, je vous assure! », d’ajouter Mme Lafond.
Après leur semaine de vente, les élèves ont été heureux de feuilleter le catalogue de la Canadian Hunger Foundation Gifts That Matter pour choisir ce qu’ils achèteraient avec les 482 $ récoltés. En découvrant l’importance d’une eau propre, de la formation en agriculture et de la résilience, les élèves ont opté pour des cadeaux comme des manguiers, des poulets, des outils agricoles, de l’approvisionnement en eau potable et des paniers des Fêtes – qui regroupaient un peu de tout ce qui précède.
Ce n’est là que la dernière d’une longue série de contributions des élèves d’Osgoode Township. L’école a fait son premier don à la Canadian Hunger Foundation en 1986 et elle a maintenant donné au-delà de 10 000 $ pour aider certaines des personnes les plus pauvres au monde à améliorer leur vie et celle de leur famille.
Dans tous les cours qu'elle enseigne sur les enjeux mondiaux, Mme Lafond laisse ses élèves faire leur recherche et décider pour qui et comment ils et elles vont mener leur levée de fond. Ses élèves ont vendu des macarons à la foire Metcalfe dans le but d'acheter du matériel médical pour Médecins sans frontières,ont organisé des ventes de pâtisseries d'une semaine pour acheter des fermes de lapin et des outils agricoles à des familles par l'entremise de Vision mondiale, et ont travaillé avec et recueilli des fonds pour Amnesty International, la Fondation canadienne contre la faim, Right to Play, le WWF, les Bergers de l'espoir, Ryan's Well, ainsi qu'un refuge pour femmes à Ottawa, entre autres.
« Les enfants apprennent davantage par la pratique. Le fait de mener une recherche, de choisir une organisation louable, de déployer des efforts pour lever des fonds et ensuite de pouvoir choisir ce qui sera acheté (plutôt que de simplement écrire un chèque), tend à les marquer davantage. Écrire des lettres aux gouvernements au sujet d'enjeux liés aux droits humains et recevoir une réponse de leur part est aussi très gratifiant pour les étudiant-e-s. De pouvoir interagir avec le monde, et peut-être même d'aider un peu, les aide à se sentir fier-ère-s et important-e-s. Nous espérons que cela les incitera à poursuivre dans cette voie à l'avenir. »
- Mme Lafond, septembre 2017
Questions pour la réflexion
Le fait est que de nombreuses collectivités dans le monde ont besoin de ressources financières, au même titre que celles que rejoint la classe de Mme Lafond. Mais demandons-nous :
- En quoi Mme Lafond a-t-elle fait plus que simplement fournir des ressources financières à une collectivité?
- Quel profit les élèves de l’école Osgoode Township retirent-ils de ce projet? Qu’ont-ils pu apprendre?
- Y aurait-il d’autres façons de faire qui auraient bénéficié à la fois aux donateurs et donatrices et aux donataires de l’aide financière?
- En quoi cette approche et la mise en œuvre du projet correspondent-elles aux principes de bonne pratique décrits ici?
School twinning between Calgary and Grenada
Jumelage scolaire entre Calgary et la Grenade
Contributed by the Alberta Council for Global Cooperation
Bill Robinson is one of those fearless and motivated teachers who actively pursues education for global citizenship in his teaching. A teacher at St. James in Calgary, Bill is dedicated to sharing his knowledge, questions and reflections surrounding global citizenship with his students on a daily basis.
One of the projects Bill’s class is currently working on is a twinning project with a school in Grenada. As Bill works with a teacher in Grenada who teaches a class similar to his Global Leadership option in Calgary, they are creating a cultural exchange where their students will learn from each other. Students in Grenada will share information about coastal and coral reef erosion (as well as information about the island as a whole), while students at St. James will share information about watersheds (and Alberta and Canada). Eventually, the goal over the next two years will be to learn a great deal about and from each other through video conferencing and mutually developed wikis.
The second stage to the project will be to identify ways in which students can help and empower each other. Bill’s Global Leadership Class looks forward to working with their new partners in Grenada to improve their lives with support. The first idea will be for Bill’s class to do a book drive to help improve the selection the Grenada students currently have in their library.
This project is being carried out in conjunction with the Canadian International Development Agency, which has provided a grant to facilitate the project. By building this connection with people in another country, Bill hopes to foster improved understanding of life in Grenada: “they don't need our charity, rather they need our assistance to foster opportunity.”
Bill encourages his students to remain active in international development by motivating them to become involved in global issues that are important to them. He provides them the opportunity to take this knowledge and translate it into real action through volunteering for different organizations across Alberta. Bill’s students are reminded daily to think about what it means to be a global citizen.
Reflection questions:
- How does this twinning project go beyond just providing financial resources?
- How did the students at St. James benefit from this project? How did the students from Grenada benefit from this project?
- Why is it important that the students in Grenada learn about Albertan issues?
- How does the approach and execution of this project align with the principles of good practice outlined in this guide?
- What are some other ways that St. James and Grenada might mutually support one another in their learning and in this project?
Texte produit par l’Alberta Council for Global Cooperation
Bill Robinson est l’un de ces enseignants courageux et motivés qui, dans son enseignement, cultive l’éducation à la citoyenneté mondiale. À l’école St. James de Calgary, Bill s’emploie chaque jour à partager à ses élèves ses connaissances, ses questions et ses réflexions sur la citoyenneté planétaire.
Un des projets auxquels travaille présentement la classe de Bill, c’est un jumelage avec une école en Grenade. Bill travaille avec un enseignant en Grenade qui donne un cours analogue à son cours optionnel de leadership global à Calgary, et ils ont développé un échange culturel qui permet à leurs élèves d’apprendre les uns des autres. Les élèves grenadiens vont parler de l’érosion du littoral et du récif de corail (et également de leur île dans son ensemble) alors que les élèves de St. James vont traiter des bassins versants (et de l’Alberta et du Canada). L’objectif, sur deux ans, s’est d’en apprendre beaucoup les uns des autres et les uns sur les autres à coups de visioconférences et de wikis développés conjointement.
La deuxième étape du projet consistera à identifier des façons pour les élèves d’accéder à plus d’autonomie, mais en s’entraidant. La classe de leadership global de Bill compte travailler avec ses nouveaux partenaires de Grenade pour améliorer leur vie en leur offrant son appui. Une première étape sera de ramasser des livres pour enrichir la bibliothèque que les élèves grenadiens ont à leur disposition.
Ce projet est réalisé avec l’Agence canadienne de développement international, qui a accordé une subvention pour faciliter le projet. En nouant des liens avec des gens d’un autre pays, Bill espère favoriser une meilleure compréhension de la vie en Grenade: « ils n’ont pas besoin de notre charité, mais plutôt de notre aide pour augmenter leurs chances ».
Bill encourage ses élèves à rester activement engagés en développement international et il les incite à s’impliquer sur des enjeux mondiaux importants pour eux et pour elles. Il leur donne l’occasion de s’informer et de transformer ces connaissances en gestes concrets en faisant du travail bénévole pour diverses organisations de l’Alberta. Chaque jour, les élèves de Bill se font rappeler de penser à ce que cela signifie d’être une citoyenne ou un citoyen du monde.
Questions pour la réflexion:
- Comment ce projet de jumelage dépasse-t-il le simple octroi de ressources financières?
- En quoi les élèves de St James profitent-ils de ce projet? En quoi les élèves de la Grenade profitent-ils de ce projet?
- Pourquoi est-il important que les élèves grenadiens apprennent les problèmes qui se posent en Alberta?
- Comment l’approche et la réalisation de ce projet correspondent-elles aux principes de bonne pratique décrits dans le présent guide?
- Y aurait-il d’autres façons pour St James et de la Grenade de s’appuyer mutuellement dans l’apprentissage et dans la mise en œuvre de ce projet?
Move beyond a charitable approach to global citizenship education
Dépasser l’approche caritative pour éduquer à la citoyenneté mondiale
“It is a natural response for communities to want to offer ‘help’ to their partners in the form of money and some partners may expect it. However, successful partnerships depend on equality and mutuality, and such charity can actually hinder development. The importance of reciprocity or ‘mutual exchange’ must be recognized.”
–Toolkit for Learning, UKOWLA 2006
“Take every penny you have set aside in aid for Tanzania and spend it explaining to people the facts and causes of poverty.”
–Julius Nyerere, President of Tanzania, 1961-1985
Often the question of financial aid and charity-based projects comes up when looking for a partnership or project opportunity for your students and school. Sometimes, even the way global citizenship education is presented and framed can reinforce and perpetuate a certain stereotype that charity is the only way that rich North American folks can help. This is not the case.
In this section, we take a look at why a strictly charitable approach can be detrimental to students and recipients alike, and how you as an educator can augment your projects to ensure a rich breadth and depth of learning experience for your students.
Sometimes charitable aims can be detrimental because they:
- Focus on finance at the expense of other activities to which both partners or groups can contribute equally (mutual learning and reciprocity)
- Put financial inequalities centre stage and divert attention from other imbalances that ought to be addressed
- Make the partner receiving the aid dependant on this income
- Patronize the partner receiving the aid.
Charitable aims can also undermine educational opportunities by:
- Reinforcing, rather than challenging, stereotypes of rich, powerful, and independent communities in the North and poor, weak, and dependent communities in the South
- Perpetuating narrow views on poverty and development
- Hindering critical thinking about underlying injustices and causes of poverty, and thereby encouraging an acceptance of aid as a longterm solution.
Often, partner organizations want and need financial support. This can be a difficult issue to address because often schools want to express their support this way, and organizations may request it. However, there is a big difference between raising funds as a part of a diverse set of learning activities, and just attending an event or raising and donating money in an isolated, one-off type event.
There are so many great learning opportunities when embarking on global citizenship education: there are unique projects, partnership opportunities, events, and lessons. With a little time, effort, and creativity, global citizenship education can be a great and equitable experience for all.
Here is how the Centre for Global Education moves beyond charity and challenges traditional attitudes towards development.
Further resources:
Challenging indifference to extreme poverty: Southern perspectives on global citizenship and change
Global Citizenship Education: Adult Education and Development (DVV International)
Éducation à la citoyenneté mondiale : Une nouvelle vision (Document final de la Consultation technique sur l’éducation à la citoyenneté mondiale)
Organisationdes Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (French only)
L’ABC de l’éducation à la citoyenneté mondiale
Organisationdes Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (French only)
C’est une réaction naturelle pour une collectivité que de vouloir offrir « de l’aide » à ses partenaires et certains partenaires s’y attendent peut-être. Mais les partenariats fructueux se fondent sur l’égalité et la mutualité, alors qu’une certaine charité peut freiner le développement. Il faut reconnaître l’importance de la réciprocité et des « échanges mutuels ».
–Toolkit for Learning, UKOWLA 2006
Prenez le moindre sou que vous avez mis de côté pour aider la Tanzanie et dépensez-le pour expliquer aux gens la réalité et les causes de la pauvreté.
–Julius Nyerere, président de la Tanzanie, 1961-1985
La question de l’aide financière et des projets d’ordre caritatif se pose souvent lorsqu’on envisage un partenariat ou un projet possible pour les élèves et pour l’école. Il arrive parfois que la façon dont on présente ou dont on situe l’éducation à la citoyenneté mondiale vienne renforcer l’idée reçue selon laquelle la charité est la seule façon d’aider pour de riches Nord-Américains. Ce n’est pas le cas.
Dans cette section, nous examinons pourquoi une approche exclusivement caritative peut nuire aux élèves comme récipiendaires et comment l’enseignant-e peut enrichir ses projets et permettre à ses élèves d’élargir leurs perspectives et de vivre une expérience plus profonde.
Il arrive que des objectifs caritatifs soient néfastes parce qu’ils:
- Mettent l’accent sur l’aspect financier plutôt que sur d’autres activités auxquelles les deux partenaires ou les deux groupes peuvent contribuer également (apprentissage mutuel et réciprocité)
- Attirent l’attention sur les inégalités financières et détournent l’attention des déséquilibres qu’il faudrait corriger
- Fait que le partenaire qui reçoit l’aide dépend de ce revenu
- Crée une attitude paternaliste à l’égard du partenaire qui reçoit l’aide.
Les objectifs caritatifs peuvent aussi miner les possibilités d’éducation en:
- Renforçant, au lieu de les contester, le stéréotype de collectivités riches, puissantes et indépendantes dans le Nord, en face de pauvres, faibles et dépendantes dans le Sud
- Perpétuant des conceptions étroites sur la pauvreté et le développement
- Freinant la pensée critique sur les injustices sous-jacentes et sur les causes de la pauvreté, et en incitant à penser que l’aide puisse être une solution à long terme.
Souvent les organisations partenaires veulent de l’argent et ont besoin d’aide. Cela peut créer une situation délicate, car les écoles veulent souvent exprimer leur appui de cette façon et il arrive que les organisations demandent de l’argent. Mais il y a une grande différence entre le fait d’organiser une collecte de fonds parmi plusieurs autres activités d’apprentissage et le fait d’assister à un événement-bénéfice ou de donner de l’argent de manière isolée, sans que la chose ait de suites.
L’engagement dans l’éducation à la citoyenneté mondiale offre de très nombreuses occasions d’apprendre : des projets uniques, des occasions de partenariat, des événements et des leçons de vie. Avec un peu de temps, d’effort et de créativité, l’éducation à la citoyenneté mondiale peut devenir pour tout le monde une expérience aussi emballante qu’équitable.
Voici comment le Centre for Global Education (en anglais) va au-delà la charité et remet en question les attitudes traditionnelles par rapport au développement.
Voici d'autres ressources:
Éducation à la citoyenneté mondiale : Une nouvelle vision (Document final de la Consultation technique sur l’éducation à la citoyenneté mondiale)
Organisationdes Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
L’ABC de l’éducation à la citoyenneté mondiale
Organisationdes Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
L’éducation à la citoyenneté mondiale : Éducation des adultes et développement
DVV International
Challenging indifference to extreme poverty: Southern perspectives on global citizenship and change (en anglais)
KSA exercise for moving beyond a charitable approach
Exercice pour dépasser l’approche caritative
When you take a narrowly focused charitable approach to education for global citizenship, the outcomes with your students may be very similar to the Knowledge, Skills, and Attitudes of a fundraiser.
KSAs of Fundraising
Knowledge and understanding | Skills | Values and attitudes |
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VS
When financial aid is coupled with a variety of different educational and participatory learning experiences that challenge existing stereotypes and compel critical thought in students, the Knowledge, Skills, and Attitudes may closer resemble that of a global citizen.
KSAs of Global Citizenship Education
Knowledge and understanding | Skills | Values and attitudes |
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Reflection questions:
- How do these two differ? What implications do these have for how you will construct your partnership?
- What are the benefits to moving beyond ‘fundraiser’ outcomes toward ‘global citizenship’ outcomes?
- How might you change your approach to better reflect and achieve the KSA’s of global citizenship education?
Si vous adoptez une approche étroitement caritative en éducation à la citoyenneté mondiale, l’expérience que feront vos élèves ressemblera beaucoup à celle d’un spécialiste de la collecte de fonds, en matière de connaissances, de compétences et d’attitudes.
Connaissances/compétences/attitudes de la collecte de fonds
Connaissances et compréhension | Compétences | Valeurs et attitudes |
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Lorsque l’assistance financière s’allie à diverses autres expériences pédagogiques et à des apprentissages participatifs qui mettent en question les stéréotypes et stimulent la pensée critique chez les élèves, leurs connaissances, compétences et attitudes ressembleront davantage à celles d’un-e citoyen-en planétaire.
Connaissances/compétences/attitudes de l’éducation à la citoyenneté mondiale
Connaissances et compréhension | Compétences | Valeurs et attitudes |
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Questions pour la réflexion
- En quoi les deux approches sont-elles différentes? Quelles conséquences ont-elles pour vous au moment de bâtir un partenariat?
- Quels avantages y a-t-il à dépasser l’approche de la collecte de fonds pour rechercher les objectifs de la citoyenneté planétaire?
Comment pourriez-vous modifier votre approche pour mieux refléter et mieux atteindre les connaissances/compétences/attitudes de l’éducation à la citoyenneté mondiale?
Additional resources on education for global citizenship
Ressources additionnelles sur l’éducation à la citoyenneté mondiale
Development in a Box (Alberta Council for Global Cooperation)
Designed to be an educational kit to be used by educators, Development in a Box aids in the incorporation of global issues into the curriculum and classroom for grades 1 through 12. Kits include lesson plans, hands-on activities and supplies, as well as connections to local organizations who are working internationally. The kits are available to Alberta classrooms free of charge. Lessons address many global issues and are linked to curriculum objectives in the Alberta Program of Studies.
BC Teacher’s Federation Social Justice Action Groups
The BCTF’s province-wide social justice network includes six social justice action groups. Each action group is composed of four members from the provincial Committee for Action on Social Justice (CASJ), and they are all classroom teachers.
The purpose of the action groups is to provide information, lesson ideas, and professional support for classroom teachers. Each action group creates discrete web pages covering the areas for which they are responsible.
The action groups are listed below and include links to their web pages:
- Antipoverty
- Antiracism
- Environmental Justice
- Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender, and Questioning (LGBTQ)
- Peace and Global Education
- The global education page features the Global Classroom, a joint BCTF and CIDA project, which contains unit plans designed for teachers, by teachers.
- Status of Women
Global Education Program (Canadian Hunger Foundation)
CHF is a non-profit organization dedicated to enabling poor rural communities in developing countries to attain sustainable livelihoods. (For more info, check out their video.)
CHF began their popular Global Education Program (GEP) in Canada in 1991 to support the development of global citizens and increase awareness about the realities faced by rural communities in developing countries. The Global Education Program is now one of the pillars of CHF and they support thousands of teachers, students, volunteers and other organizations across the country to shape the way young Canadians see the world and their place in it.
CHF’s international programming efforts make the Global Education Program unique in Canada because of the intimate and direct connection the program has to actual projects taking place around the world. The result is a program that inspires Canada’s youth to embrace cultural diversity in their communities and to become active global citizens.
Youth Wavemakers (Centre for Affordable Water and Sanitation Technology)
CAWST's Youth Wavemakers is a unique water education program that informs, engages, encourages action, and celebrates the impact that youth are having on local and global water and sanitation issues.Contains tonnes of interactive social justice water-themed lesson plans.
WorldBeat project (Saskatchewan Council for International Cooperation)
If you're a teacher or educator, and you'd like to add more international or environmental awareness to your classroom or school, the WorldBeat project has resources for you! A collection of lesson plans and other classroom activities are compiled by teachers and distributed through electronic mail outs on an ongoing basis. Topics range from HIV and AIDS to globalization, health and sustainability. In-classroom workshops are also available.
Global Citizenship Guides (Oxfam)
Oxfam is a non-governmental organization and a global movement for change – it is a network that empowers individuals, communities and organizations to build a future free from the injustice of poverty where the rights of women and girls are promoted and respected.
Aimed at teachers in all subjects, and across all age groups, Oxfam’s global citizenship guides introduce the key elements of Oxfam's Curriculum for Global Citizenship, as well as providing case studies outlining best practice in the classroom, activities that can be adapted for use in many curriculum areas, and resources for further reading.
Victoria International Development Association (VIDEA)
VIDEA was established as a non-profit organization in 1977 to “inspire thought and action on global issues.” Based in Victoria, VIDEA actively involves youth, educators, and community partners in the development and implementation of international development, global education and youth and community engagement initiatives.
This resource contains a range of globally focused learning resources covering topics from global warming to access to education, to the future of our forests to gender equity.
Generating Momentum (Manitoba Council for International Cooperation)
Generating Momentum is a branch of MCIC’s public engagement work. It focuses specifically on engaging Manitoba’s middle school and high school students on issues related to fair trade, food security, gender, Millenium Development Goals, and water. It also provides educational resources to teachers and opportunities for workshops, partnership, youth conferences, and more.
Development in a Box (Alberta Council for Global Cooperation)
[Le développement en boîte. Conseil albertain pour la coopération mondiale]
Conçu pour offrir aux enseignant-e-s une trousse pédagogique, « Development in a Box » aide à incorporer les enjeux mondiaux aux programmes et aux activités en classe de la 1re à la 12e année. Les trousses comprennent des plans de cours, des activités pratiques et des fournitures, ainsi que des liens aux organisations locales qui travaillent à l’international. Les trousses sont offertes gratuitement aux classes de l’Alberta. Les leçons abordent des enjeux mondiaux en lien avec les objectifs du programme du ministère de l’Éducation de l’Alberta.
BC Teacher’s Federation Social Justice Action Groups
[Groupes d’action pour la justice sociale. Fédérations des enseignant-e-s de C.-B.]
Le réseau provincial de justice sociale de la BCTF comprend six groupes d’action pour la justice sociale. Chaque groupe compte quatre membres du Committee for Action on Social Justice (CASJ), qui sont tous des enseignantes et des enseignants en activité.
Les groupes d’action ont pour but de fournir de l’information, des suggestions pédagogiques et un appui professionnel aux enseignantes et aux enseignants. Chaque groupe d’action produit des pages Web couvrant la matière dont il est responsable.
Voici les groupes d’action avec un lien à leurs pages Web:
- Antipoverty
- Antiracism
- Environmental Justice
- Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender, and Questioning (LGBTQ)
- Peace and Global Education
- La page sur l’éducation planétaire présente le projet Global Classroom, soutenu conjointement par la BCTF et l’ACDI, qui contient des plans de cours conçus par des enseignant-e-s pour des enseignant-e-s.
- Status of Women
Global Education Program (Canadian Hunger Foundation)
[Programme d’éducation planétaire. Fondation canadienne pour la faim dans le monde]
La CHF est une organisation à but non lucratif vouée à aider les collectivités rurales des pays en développement à assurer leur subsistance. (Pour de plus amples renseignements, voir leur video.)
La CHF a lancé son populaire Global Education Program (GEP) au Canada en 1991 pour soutenir le développement de citoyennes et de citoyens mondiaux et les sensibiliser à la situation des collectivités rurales dans les pays en développement. Le Global Education Program est l’un des piliers de la CHF, qui appuie des milliers d’enseignant-e-s, d’élèves, de bénévoles et d’autres organisations au pays à influencer la façon dont les jeunes au Canada voient le monde et leur place dans le monde.
La programmation internationale de la CHF fait du Global Education Program une entreprise unique au Canada à cause du lien étroit et direct entre le programme et des projets concrets qui se réalisent à travers le monde. D’où un programme qui pousse les jeunes à embrasser la diversité culturelle dans leurs collectivités et à devenir des citoyennes et des citoyens du monde activement engagés.
Youth Wavemakers (Centre for Affordable Water and Sanitation Technology)
[Les jeunes font des vagues. Centre pour une technologie hydrique et sanitaire abordable]
Youth Wavemakers est un programme unique d’éducation au problème de l’eau, qui informe, engage, pousse à l’action et célèbre l’impact qu’ont les jeunes à l’échelle locale et au niveau mondial sur les questions relatives à l’eau et à l’hygiène. Il contient des tas de plans de cours interactifs sur le problème social de l’eau.
WorldBeat project (Saskatchewan Council for International Cooperation)
[Au rythme du monde. Conseil saskatchewannais pour la coopération internationale]
Vous enseignez, vous faites de l’éducation et vous souhaitez accroître la sensibilité internationale ou environnementale de votre classe ou de votre école, alors le projet WorldBeat a des ressources à vous offrir. Une série de plans de cours et d’autres activités en classe, compilée par des enseignant-e-s et diffusée régulièrement par courrier électronique. Les sujets vont du VIH-sida à la mondialisation, de la santé à la viabilité. Il y a aussi des ateliers en classe.
Global Citizenship Guides (Oxfam)
[Guides pour la citoyenneté mondiale. Oxfam]
Oxfam est une organisation non gouvernementale et un mouvement mondial pour le changement; c’est un réseau qui permet aux individus, aux collectivités et aux organisations de construire un avenir libéré de l’injustice de la pauvreté et où soient promus et respectés les droits des femmes et des filles.
Destinés aux enseignant-e-s de toutes les disciplines et pour tous les groupes d’âge, les Guides pour la citoyenneté mondiale d’Oxfam présentement les grands éléments du Programme de citoyenneté mondiale d’Oxfam en plus de fournir des études de cas qui illustrent les meilleures pratiques en classe, des activités qu’on peut adapter à différents programmes scolaires et des ressources pour continuer de lire sur le sujet.
Victoria International Development Association (VIDEA)
[Association pour le développement international de Victoria]
La VIDEA a été créée comme organisation à but non lucratif en 1977 dans le but de « stimuler la pensée et l’action sur les enjeux mondiaux ». Établie dans la ville de Victoria, la VIDEA fait participer activement des jeunes, des éducatrices et des éducateurs et des partenaires communautaires à la conception et à la mise en œuvre du développement international, de l’éducation planétaire et d’initiatives d’engagement communautaire et d’engagement jeunesse.
Cet outil contient diverses ressources d’apprentissage abordant dans une perspective planétaire des thèmes comme le réchauffement climatique, l’accès à l’éducation, l’avenir de nos forêts et l’égalité entre les femmes et les hommes.
Generating Momentum (Manitoba Council for International Cooperation)
[Nouvel élan. Conseil manitobain pour la coopération internationale]
Generating Momentum est une division du secteur d’engagement du public du MCIC. Le programme vise précisément à engager les élèves manitobains de la fin du primaire et du secondaire sur des enjeux reliés au commerce équitable, à la sécurité alimentaire, à l’égalité entre les femmes et les hommes, aux objectifs du Millénaire pour le développement, et à l’eau. Il fournit aussi des ressources pédagogiques aux enseignant-e-s et des possibilités d’ateliers, de partenariat, de congrès jeunesse, et plus encore.