Policy
Politique
ICN webinar : The We Can #DoBetter2015 Campaign: Taking action for change in 2015
Une webinaire du RCC : La campagne on peut #Fairemieux2015 Comment s'engager
What has happened since 2015 (Inter Pares):
Highlights of 2015
Highlights of 2016
Annual Report, 2016
Contributed by the Inter-Council Network (ICN), in partnership with the Canadian Council for International Cooperation (CCIC):
2015 is an important and exciting year for several big reasons. The new Sustainable Development Goals(SDGs), which succeed the Millennium Development Goals (MDGs), will challenge the world to do better on urgent global issues. World leaders will forge a universal, legally-binding climate deal that must be strong enough to avert global environmental catastrophe. On its 20th birthday, the Beijing Declaration and Platform for Action on Women's Rights will be reviewed and governments will be called upon to recommit to its full implementation. And of course, Canadians will go to the polls in a crucial federal election.
In response, the Canadian Council for International Co-operation (CCIC) and its members have launched a campaign, We Can Do Better 2015. Together, CCIC and its members, including the Inter-Council Network of Provincial and Regional Councils for International Cooperation (ICN) are asking Canada and Canadians to provide leadership to address the great challenges of our time and to @dobetter2015 on:
- Climate change and environmental sustainability
- Inequality and human rights
- Women’s rights and gender equality
CCIC and the ICN are collaborating to amplify our voice and our asks. And we believe that the work of your organization is linked with at least one of these three issues and that you will see the value of joining the campaign as well!
If you want to hear more about this exciting campaign, check out our webinar, delivered on May 20th 2015 to find out how you can get involved, and how a commitment from all of us can make waves! Imagine what a force we will be united behind a common message!
Ce qui s'est passé depuis 2015 (Inter Pares):
Faits saillants 2015
Faits saillants 2016
Rapport annuel 2016
Produit par le Réseau de Coordination des Conseils (RCC) en collaboration avec le Conseil Canadien pour la Coopération Internationale (CCCI) :
2015 est une année importante et emballante pour plusieurs grandes raisons. Les nouveaux objectifs de développement durable (ODD), qui remplaceront les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), mettront le monde entier au défi de faire mieux face aux enjeux mondiaux urgents. Les chef-fes d’État définiront une entente climatique universelle et juridiquement contraignante, qui doit être suffisamment solide afin de prévenir une catastrophe environnementale planétaire. Vingt ans après leur adoption à l’ONU, la Déclaration et le Programme d’action de Beijing sur les droits des femmes seront réexaminés, et les dirigeant-e-s mondiaux seront appelés à s'engager à les mettre en œuvre. Et bien sûr les Canadiennes et Canadiens seront appelés à voter lors d’une élection fédérale cruciale.
En réponse, le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) et ses membres ont lancé la campagne On Peut Faire Mieux 2015. Ensemble, CCCI et ses membres, incluant le Réseau de coordination des conseils provinciaux et régionaux pour la coopération internationale (RCC), demandent au Canada et aux Canadien-ne-s de faire preuve de leadership afin de s’attaquer aux grand défis actuels et de @fairemieux2015 sur :
- Les changements climatiques et le respect de l’environnement
- Les inégalités et les droits humains
- Les droits des femmes et l’égalité entre les sexes
Le CCCI et le RCC collaborent afin de mieux faire entendre notre voix et nos demandes. Nous croyons que le travail de votre organisation est lié avec au moins l’un de ces thèmes et que vous serez convaincu de l’importance de vous joindre à cette campagne également!
Si vous voulez en savoir plus sur cette campagne dynamique, veuillez acceder à notre webinaire du 22 mai 2015 afin d'en apprendre plus sur les possibilités d'implication, et d’apprendre comment un engagement de la part de nous tous peut faire des vagues! Imaginez la force que nous aurons si nous sommes unis derrière un même message!
ICN webinar : Results Launch! Bill and Melinda Gates Foundation Poll on Canadian Perspectives on International Development
Une webinaire du RCC : Lancement des résultats! Les données canadiennes du sondage de la fondation Gates
Contributed by the Inter-Council Network of Provincial and Regional Councils for International Cooperation (ICN), in partnership with Engineers Without Borders Canada (EWB).
76% of Canadians agree that we have a moral obligation to help expand health, education, and economic opportunity for the world's poorest.
94% of Canadians say it is important to improve health, education and economic opportunity for people living in the world's poorest countries.
Is someone still saying that Canadians don’t care about international development?
Because they clearly do care.
On April 23 2015 Engineers Without Borders Canada (EWB), in partnership with the Inter-Council Network of Provincial and Regional Councils for International Cooperation (ICN), launched the results of a poll on Canadian Perspectives on International Development.
This ground breaking poll provides Canadian data for the Bill & Melinda Gates Foundation’s Narrative Project, which has seen comparable polls conducted in Germany, the United States, the United Kingdom and France. Connecting with a diverse cross-section of the Canadian public, we have clear numbers showing that Canadians care- and how we stack up against some of our G7 peers.
On April 28 2015 the Inter-Council Network and Engineers Without Borders hosted a national webinar exploring what these results mean for our sector, and how we can use them.
You can access a recording of the webinar here.
This webinar includes a presentation from Jason Clark, Campaign Manager, Policy & Advocacy for Engineers Without Borders Canada on the results report. From Tom Black, Senior Communications Officer at the Bill & Melinda Gates Foundation, we gained insight into how the poll was conducted, and what the numbers mean. This presentation was followed by a moderated question and answer period, including thoughts from Michael Simpson, Executive Director of the British Columbia Council for International Cooperation, member of the Inter-Council Network.
Produit par le Réseau de coordination des conseils provinciaux et régionaux de coopération internationale (RCC), en partenariat avec Ingénieurs sans frontières Canada (ISF)
76 % des Canadiennes et des Canadiens conviennent que nous avons une obligation morale d’aider à accroître la santé, le niveau de scolarité et les débouchés économiques de ces populations.
94 % des Canadiennes et des Canadiens estiment important d’améliorer la santé, le niveau de scolarité et les débouchés économiques des populations les plus pauvres de la planète.
Y a-t-il encore quelqu’un qui dirait que les Canadiens ne s’intéressent pas au développement international?
Manifestement, cela leur tient à cœur.
Le 23 avril 2015, Ingénieurs sans frontières Canada (ISF), en partenariat avec le Réseau de coordination des conseils provinciaux et régionaux de coopération internationale (RCC), ont présenté les résultats d’un sondage portant sur le point de vue des Canadiens en ce qui concerne le développement international.
Ce sondage inédit fournit des données canadiennes à l’initiative « Narrative Project » de la fondation Bill et Melinda Gates, dans le cadre de laquelle des sondages comparables à celui-ci ont été effectués en Allemagne, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. Ayant communiqué avec un échantillon diversifié de la population canadienne, nous avons des données claires qui démontrent que les Canadiens prennent à cœur le développement international – et qui nous permet de voir comment le Canada se compare avec certains de ses homologues du G7.
Le 28 avril 2015 le Réseau de coordination des conseils et à Ingénieurs sans frontières ont présenté un webinaire national au cours duquel on a examiné ce que ces résultats signifient pour notre secteur, et comment nous pouvons en tirer parti.
Vous pouvez accéder au vidéo du webinaire içi.
Ce webinaire comprends une présentation de Jason Clark, gestionnaire de campagnes, politiques et plaidoyer d’Ingénieurs sans frontières Canada, sur les résultats. Tom Black, agent principal des communications de la fondation Bill et Melinda Gates, pour sa part, nous a informé sur la façon dont le sondage a été effectué et sur la signification des statistiques révélées. Ces présentations étaient suivies d’une période de questions avec modérateur et Michael Simpson, directeur général du British Columbia Council for International Cooperation, membre du Réseau de coordination des conseils.
Canada’s Policy for Civil Society Partnerships for International Assistance – A Feminist Approach
La Politique du Canada des partenariats avec la société civile pour l’aide internationale : une approche féministe
A Feminist Approach
Global Affairs Canada’s policy on Civil Society Partnerships for International Assistance (referred to as the Civil Society Partnerships Policy or the Policy) sets out the Department’s approach to enhancing effective cooperation with Canadian, international and local civil society organizations (CSOs) to maximize the impact and results of Canada’s international assistance and foster a strong and vibrant civil society sector. To that effect, the Policy outlines the guiding principles for and overall objectives of Canada’s engagement with CSOs.
Canada’s objective is to reduce extreme poverty, and build a more peaceful, inclusive and prosperous world. Consistent with its Feminist International Assistance Policy, Canada sees the empowerment of women and girls and gender equality as the most effective way to achieve this objective. Fostering strong partnerships with civil society and a safe and enabling environment in which they can work are essential to achieving these objectives. Civil society organizations have their own diverse purposes, priorities, capacities and constraints. They bring valuable and unique experience, and they make important contributions to achieving more effective results, fostering new ideas, building local capacity and engaging with Canadians as global citizens. Global Affairs Canada will therefore work with CSOs and other actors to implement a feminist approach across all its international assistance programs, prioritizing those partnerships, innovations and advocacy activities that have the greatest potential to close gender gaps and advance the government’s priority objectives. Thus, during the lifespan of this policy, the Department commits to continuous dialogue with CSOs on what it means to have a feminist approach to partnerships. A feminist approach challenges us to assess how we do things and recognizes the many interconnected factors that affect women, men, girls and boys differently.
Canada’s commitment to advancing the 2030 Agenda for Sustainable Development, at home and abroad, is a key entry point for partnerships with CSOs. Canada views making progress under Sustainable Development Goal (SDG) 5, Achieve gender equality and empowering all women and girls, as essential in driving progress on the other SDGs.
The Civil Society Partnerships Policy is built upon lessons from international best practices and a long history of partnership between the Government of Canada and CSOs involved in international assistance.
Guiding Principles
Global Affairs Canada’s engagement with CSOs in international assistance will be guided by its Feminist International Assistance Policy, the 2030 Agenda for Sustainable Development, the Official Development Assistance Accountability Act (where applicable to Canada’s international assistance programming), a human rights-based approach and recognizing the Istanbul Principles for CSO Development Effectiveness.
Feminist International Assistance Policy: Canada’s Feminist International Assistance Policy identifies six action areas as drivers of transformative change to reduce poverty for everyone and build a more inclusive, peaceful and prosperous world:
- gender equality and the empowerment of women and girls, which is the core action area;
- human dignity;
- growth that works for everyone;
- environment and climate action;
- inclusive governance; and
- peace and security.
In placing gender equality and the empowerment of women and girls at the heart of its international assistance priorities, Canada recognizes women and girls as powerful agents of change, driving stronger economic growth, encouraging greater peace and cooperation, and improving the quality of life for their families and communities.
2030 Agenda for Sustainable Development: Canada recognizes that inclusive, multi-stakeholder partnerships are essential to achieving sustainable global development, and that resources from all sectors need to be mobilized to achieve the 2030 Agenda for Sustainable Development. SDG 17, Partnerships for the goals, clearly articulates the importance of this critical element.
This commitment to partnerships builds upon previous commitments made by government and civil society, such as the Busan Partnership for Effective Development Cooperation, the Istanbul Principles for CSO Development Effectiveness, the New Deal for Engagement in Fragile States and the Principles and Good Practice of Humanitarian Donorship. Canada recognizes CSOs as independent actors in their own right, acknowledges the importance of supporting an enabling environment for civil society and supports CSOs in achieving greater development effectiveness. The partnership principles of inclusivity, transparency and accountability, results and ownership, as well as mutual respect and a commitment for learning, will form a foundation to achieving these international commitments.
Official Development Assistance Accountability Act: The majority of Canada’s international assistance is composed of Official Development Assistance (ODA) and is subject to the Official Development Assistance Accountability Act. Where applicable, Global Affairs Canada’s engagement with CSOs will align with the Act’s requirements to contribute to poverty reduction, consider the perspectives of the poor and be consistent with international human rights standards. To ensure sustainability of results, Global Affairs Canada’s international assistance programming will continue to support CSO-led initiatives that produce enduring results, that is, results that can be locally sustained when external funding comes to an end.
Human rights-based and inclusive: Canada is committed to supporting international assistance policies and programs that are grounded in a human rights-based approach. Human rights principles of equality and non-discrimination, participation and inclusion, and transparency and accountability are integrated in Canada’s international assistance. These rights must be protected in both physical and online spaces, and Canada will continue to support CSO partnerships that advance these principles in all areas. Civil society promotes inclusion, protects human rights and provides a voice to hold governments accountable for delivering public services, defending the rule of law and promoting participation and inclusive decision-making at all levels.
Istanbul Principles for CSO Development Effectiveness: The Istanbul Principles form part of the International Framework for CSO Development Effectiveness. The eight principles, developed by and for civil society to assist organizations in achieving greater development effectiveness, address:
- a commitment to human rights and social justice;
- gender equality and equity;
- people’s empowerment, democratic ownership and participation;
- environmental sustainability;
- transparency and accountability;
- equitable partnerships and solidarity;
- creating and sharing knowledge and committing to mutual learning; and
- realizing positive sustainable change.
Objectives
Global Affairs Canada’s civil society partners are recognized as essential actors in helping advance Canada’s feminist international assistance priorities. Guided by the above principles, Global Affairs Canada will work with CSOs in collaboration with national governments, the private sector, multilateral organizations, the research community and other actors to pursue the following policy objectives and achieve gender transformative change that reduces poverty and contributes to building a more inclusive, peaceful and prosperous world.
1. Empower women and girls, promote gender equality, and reach the poorest, most vulnerable and most marginalized as the most effective means to reduce poverty: Recognizing that women and girls are diverse and powerful agents of change, Canada’s partnerships aim to support and build on their strength and innovative contributions to reduce poverty for all. Canada will work with CSOs, including local women’s organizations and other partners, to tackle the root causes of gender inequality and address the systemic discrimination that prevents women and girls from realizing their human rights and reaching their full potential, recognizing that inequalities exist along intersectional lines.
To reduce poverty and ensure sustainable and transformative change, all members of society must be empowered to reach their full potential and exercise their human rights. Greater gender equality and the empowerment of women and girls can deliver strong economic growth, reduce chronic hunger, help cut down extreme poverty, lead to longer-lasting peace, benefit entire families and help empower those who face discrimination. Men and boys must also be engaged in the fight for greater gender equality, take opportunities to advocate and lead by example by respecting the rights and interests of women and girls. Civil society provides a vehicle for the voices of the poorest, most vulnerable and most marginalized–including children and youth, seniors, persons with disabilities, refugees, internally displaced people, Indigenous peoples, religious groups, ethnic communities and lesbian, gay, bisexual, transgender, queer, two-spirit and intersex (LGBTQ2I) people–to be heard by their governments and for individuals to hold their leaders to account.
In support of its Feminist International Assistance Policy, Canada launched the Women’s Voice and Leadership Program. This targeted initiative allocates $150 million over a five-year period (2017 to 2022) to respond to the needs of local women’s organizations in developing countries that are working to advance the rights of women and girls, and promote gender equality.
Une approche féministe
La Politique des partenariats avec la société civile pour l’aide internationale (appelée la Politique des partenariats avec la société civile ou la Politique) d’Affaires mondiales Canada établit l’approche du Ministère pour favoriser une coopération efficace avec les organisations de la société civile (OSC) canadiennes, internationales et locales
L’objectif du Canada est de réduire la pauvreté extrême et de construire un monde plus pacifique, inclusif et prospère. Conformément à sa Politique d’aide internationale féministe, le Canada estime que le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, et l’égalité des genres, sont les moyens les plus efficaces d’atteindre cet objectif. . Pour atteindre ces objectifs, il est essentiel de chercher à favoriser des partenariats solides avec la société civile et un environnement sûr et favorable au sein duquel elle peut travailler. Les organisations de la société civile ont leurs propres objectifs, priorités, capacités et contraintes. Elles apportent une expérience précieuse et unique, contribuent de façon importante à la réalisation de résultats plus efficaces, et encouragent les nouvelles idées, le développement des capacités des organisations locales et la mobilisation des Canadiens en tant que citoyens du monde. Ainsi, Affaires mondiales Canada travaillera avec les OSC et d’autres acteurs pour mettre en œuvre une approche féministe dans l’ensemble de ses programmes d’aide internationale, favorisant les partenariats, les innovations et les activités de plaidoyer qui auront le plus de potentiel pour combler l’écart entre les genres et faire progresser l’atteinte des objectifs prioritaires du gouvernement. Ainsi, pendant la durée de cette Politique, le Ministère s’engage à mener un dialogue continu avec les OSC pour mieux définir les partenariats fondés sur une approche féministe. Une approche féministe nous incite à évaluer la façon dont nous faisons les choses et reconnaît les nombreux facteurs interdépendants qui affectent de façon différente les femmes, les hommes, les filles et les garçons.
L’engagement du Canada à faire progresser le Programme de développement durable à l’horizon 2030, tant au pays qu’à l’étranger, constitue un point d’entrée clé pour les partenariats avec les OSC. Le Canada considère que la réalisation de progrès vers l’objectif de développement durable (ODD) 5, Parvenir à l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles, constitue un moteur essentiel de progrès vers l’atteinte d’autres ODD.
La Politique des partenariats avec la société civile est fondée sur des leçons tirées de bonnes pratiques internationales ainsi que sur un long historique de partenariat entre le gouvernement du Canada et les OSC impliqués dans le domaine de l’aide internationale.
afin d’optimiser la portée et les résultats de l’aide internationale offerte par le Canada et de soutenir un secteur de la société civile solide et dynamique. De ce fait, la Politique présente les principes directeurs et les objectifs généraux de l’engagement du Canada auprès des OSC.
Principes directeurs
L’engagement d’Affaires mondiales Canada avec les organisations de la société civile relativement à l’aide internationale sera orienté en fonction de la Politique d’aide internationale féministe du Canada, du Programme de développement durable à l’horizon 2030, de la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle (lorsqu’elle s’applique au programme d’aide internationale du Canada), d’une approche axée sur les droits de la personne ainsi que de la reconnaissance des Principes d’Istanbul pour l’efficacité du développement des OSC.
La Politique d’aide internationale féministe : La Politique d’aide internationale féministe du Canada reconnaît six champs d’action comme moteurs de changement transformateurs afin de réduire la pauvreté pour tous et construire un monde plus inclusif, pacifique et prospère :
- l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, qui est le principal champ d’action;
- la dignité humaine;
- la croissance au service de tous;
- l’environnement et l’action pour le climat;
- la gouvernance inclusive; et
- la paix et la sécurité.
En plaçant l’égalité entre les genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles au cœur des priorités de l’aide internationale, le Canada reconnaît les femmes et les filles comme de puissants agents de changement favorisant une croissance économique plus solide, encourageant la paix et la coopération, et améliorant la qualité de vie de leurs familles et de leurs communautés.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 :Le Canada reconnaît que des partenariats inclusifs entre intervenants multiples sont essentiels à l’atteinte du développement durable mondial et que des ressources provenant de tous les secteurs doivent être mobilisées pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030. L’ODD17,partenariats pour les objectifs, énonce clairement l’importance de cet élément crucial.
Cet engagement envers des partenariats s’appuie sur des engagements antérieurs pris par le gouvernement et la société civile, tels que le Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement, les principes d’Istanbul sur l’efficacité du développement des OSC, le New Deal pour l’engagement dans les États fragiles et les principes et bonnes pratiques pour l’aide humanitaire. Le Canada reconnaît que les organisations de la société civile sont des acteurs indépendants à part entière en matière de développement, de même que l’importance de soutenir un environnement favorable à la société civile. De plus, le Canada soutient les OSC dans l’atteinte d’une plus grande efficacité dans leur travail en développement. L’adhésion aux principes du partenariat que sont l’exclusivité, la transparence et la responsabilisation, l’obtention de résultats, et la propriété ainsi que le respect mutuel et la volonté d’apprendre constitueront la base essentielle pour réaliser ces engagements internationaux.
Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle : La majorité de l’aide internationale du Canada est composée d’aide publique au développement (APD), sujette à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle. Le cas échéant, l’engagement d’Affaires mondiales Canada avec les OSC s’alignera sur les exigences de la loi pour contribuer aux efforts de réduction de la pauvreté, prendre en considération les perspectives des pauvres et correspondre aux normes internationales en matière des droits de la personne. Pour s’assurer de la durabilité des résultats, les programmes d’aide internationale d’Affaires mondiales Canada continueront de soutenir des initiatives dirigées par des OSC qui produisent des résultats durables, soit, des résultats quipeuvent être maintenus localement lorsque le financement externe prend fin.
Droits de la personne et inclusion : Le Canada s’engage à fournir un appui aux politiques et aux programmes d’aide internationale qui sont fondés sur une approche axée sur les droits de la personne. Les principes des droits de la personne de l’égalité et de la non-discrimination, la participation, l’inclusion, la transparence et la responsabilité, sont intégrés aux efforts d’aide internationale du Canada. Ces droits doivent être protégés dans des espaces tant physiques que virtuels, et le Canada continue de soutenir des partenariats avec des organisations de la société civile qui font la promotion de ces principes dans tous les domaines. La société civile fait la promotion de l’inclusion, protège les droits de la personne, en plus d’obliger publiquement les gouvernements à rendre des comptes sur la prestation de services publics, la défense de la primauté du droit et la promotion de la participation à un processus inclusif de prise de décisions à tous les échelons.
Principes d’Istanbul sur l’efficacité de la contribution des OSC au développement: Les principes d’Istanbul font partie du cadre international pour l’efficacité de la contribution des OSC au développement. Les huit principes, élaborés par et pour la société civile afin d’aider les organisations à accroître une meilleure efficacité en terme de développement, abordent les points suivants:
- un engagement à l’égard des droits de la personne et de la justice sociale;
- l’équité et l’égalité entre les genres;
- l’autonomisation des peuples, la prise en charge et la participation démocratiques;
- l’environnement durable;
- la transparence et la responsabilité;
- les partenariats équitables et solidaires;
- la création, le partage des connaissances et l’engagement envers l’apprentissage mutuel; et
- l’accomplissement un changement durable positif.
Objectifs
Les partenaires d’Affaires mondiales Canada issus de la société civile sont reconnus comme des acteurs essentiels pour faire avancer les priorités féministes du Canada en matière d’aide internationale. En se fondant sur les principes ci-dessus, Affaires mondiales Canada travaillera avec les organisations de la société civile en collaboration avec des gouvernements nationaux, le secteur privé, des organismes multilatéraux, le milieu de la recherche et d’autres intervenants afin de poursuivre l’atteinte des objectifs de politiques ici-bas et de réaliser des changements sexotransformateurs qui permettent de réduire la pauvreté et qui contribuent à édifier un monde plus inclusif, pacifique et prospère.
1. Renforcer le pouvoir des femmes et des filles, promouvoir l’égalité des genres et tendre la main aux plus pauvres, aux plus vulnérables et aux plus marginalisés en tant que moyens les plus efficaces pour réduire la pauvreté : Reconnaissant que les femmes et les filles sont de diverses et puissantes agentes de changement, les partenariats du Canada visent à les soutenir et à s’appuyer sur leur force et leurs contributions innovatrices pour réduire la pauvreté pour tous. Le Canada travaillera avec les OSC, y compris les organisations locales de femmes et d’autres partenaires, pour s’attaquer aux causes profondes de l’inégalité des genres et corriger la discrimination systémique qui empêche les femmes et les filles de faire respecter leurs droits fondamentaux et de réaliser leur plein potentiel, et ce, tout en reconnaissant que des inégalités intersectorielles existent.
Afin de réduire la pauvreté et d’assurer un changement durable et transformateur, il est essentiel de renforcer les pouvoirs de tous les membres de la société afin qu’ils puissent réaliser leur plein potentiel et exercer leurs droits fondamentaux. Une égalité accrue entre les genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles peuvent conduire à une solide croissance économique, réduire la faim chronique, contribuer à la réduction de la pauvreté extrême, mener à une paix durable, bénéficier à tous les membres d’une famille et aider à redonner plus de pouvoir aux personnes qui font face à la discrimination. Il est également nécessaire de mobiliser les hommes et les garçons dans la lutte pour une plus grande égalité des genres. Ils doivent notamment saisir les occasions pour se porter à la défense des droits et des intérêts des femmes et des filles, et prêcher par l’exemple en respectant leurs droits et leurs intérêts. La société civile offre un moyen de se faire entendre auprès des personnes les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus marginalisées (notamment les enfants et les jeunes, les aînés, les personnes en situation de handicap, les réfugiés, les personnes déplacées internes, les peuples autochtones, les groupes religieux, les communautés ethniques ainsi que les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, allosexuelles , bispirituelles et intersexuées (LGBTA2I)) pour que leurs gouvernements les entendent afin que les personnes obligent leurs dirigeants à rendre des comptes.
En appui à sa Politique d’aide internationale féministe, le Canada a lancé le programme Voix et leadership des femmes. Cette initiative ciblée prévoit 150 millions $ de dollars sur cinq ans (de 2017 à 2022) pour répondre aux besoins d’organisations locales pour les femmes dans des pays en développement, qui travaillent à l’avancement du respect des droits des femmes et des filles et à la promotion de l’égalité des genres.
Public engagement policy in context
La politique d’engagement du public (EP) mise en contexte
Policy is sometimes considered to be an umbrella term for guidelines, rules, regulations, laws, principles, framework, standards. But regardless of what you call it, policy guides our actions. It dictates what is done, how it’s done, and for whom (or to whom) it is done.
The content of this section of the toolkit aims to highlight the importance of having a public engagement policy for your organization. It provides general questions, a sample policy, and accompanying category-based questions as tools to support organizations interested in developing a public engagement policy that best suits their specific needs and values.
Le terme de « politique » peut désigner des lignes directrices, des règles, un règlement, des lois, des principes, un cadre, des normes. Mais quel que soit le nom qu’on lui donne, la politique guide notre action. Elle prescrit ce qui se fait, la façon de le faire, et pour qui (ou à qui) on le fait.
Le contenu de la présente section de la boîte à outils vise à souligner l’importance pour votre organisation de se doter d’une politique d’engagement du public. Vous allez y trouver des questions générales, un exemple de politique, et des questions regroupées par catégories afin d’aider les organisations intéressées à se donner une politique d’engagement du public qui corresponde vraiment à leurs besoins et à leurs valeurs.
Develop an organizational public engagement policy
Élaborer une politique d’engagement du public pour l’organisation
Organizational policies are most relevant, realizable and meaningful when they are made explicit in a document that is consulted regularly, with all efforts monitored and evaluated regularly. An effective policy can be put into good practice when enabled by leaders with specific responsibility for the governance, management, and implementation of systems, structures, programs, projects and activities.
The process of developing an organizational public engagement policy can be very useful to board members, executive directors, policy directors, public engagement coordinators, global educators, youth engagement workers, and anyone else who is looking to strengthen their public engagement programming and is looking for tools and resources to help them do so.
What a public engagement policy can do:
- Ensure organizational values and beliefs are reflected in activities and events;
- Establish the guidelines or ground rules of your organization’s public engagement work;
- Articulate the principles that guide your actions to promote transformational public engagement; and
- Clarify the roles and responsibilities for work being done in your organization
(Adapted from “Rural Communities Impacting Policy–A Workbook,” 2005).
Why public engagement policy is important:
- It guides and strengthens understanding of the role of public engagement within your organization;
- It encourages consistent good practice in the design, implementation, monitoring and evaluation, and reporting of public engagement efforts undertaken by your organization;
- It clarifies the financial and human resource decisions related to public engagement;
- It can mitigate risk related to public engagement efforts;
- It provides your Board of Directors, employees, interns, volunteers, independent consultants, members, partners, and funders with a framework for action that supports them with the job they need to do;
- It fosters efficiency by providing one thought-out decision that can be applied to many similar cases;
- Current policies do not address public engagement activities and do not enforce good public engagement practices;
- Policy can be used as a tool for public engagement quality improvements; and
- Without policy and procedures guiding public engagement work, conflict and confusion can result.
(Includes items adapted from Health Communication Unit of the Centre for Health Promotion, University of Toronto, 2004, and from Paul Bullen, Management Alternatives for Public Services.)
Further resources:
Les politiques organisationnelles sont d’autant plus pertinentes, applicables et porteuses de sens qu’elles sont formulées dans un document qu’on peut consulter régulièrement pour assurer le suivi et l’évaluation des efforts accomplis. Une politique efficace ne peut être mise en œuvre que lorsqu’elle est portée par des leaders qui ont des responsabilités précises pour la gouvernance, la gestion et l’application des systèmes, des structures, des programmes, des projets et des activités.
Le processus d’élaboration d’une politique d’engagement du public pour l’organisation pourra être très utile aux membres du conseil d’administration, ;a la direction générale, aux responsables des politiques, aux coordonnatrices et coordonnateurs de l’engagement du public, aux éducatrices et éducateurs en développement, aux travailleuses et travailleurs en engagement des jeunes et à toutes celles et ceux qui veulent renforcer leur programme d’engagement du public et qui cherchent des outils et des ressources pour les aider à le faire.
Ce que peut faire une politique d’engagement du public:
- Faire en sorte que les valeurs et les convictions de l’organisation s’expriment dans ses activités et les événements qu’elle organise;
- Établir les lignes directrices et les règles de base pour le travail d’engagement du public de votre organisation;
- Articuler les principes qui orientent vos actions en vue d’un engagement du public transformateur; et
- Préciser les rôles et les responsabilités pour le travail qu’accomplit votre organisation
(Texte adapté de Rural Communities Impacting Policy–A Workbook, 2005).
L’importance d’une politique d’engagement du public:
- Elle guide et renforce la compréhension du rôle de l’engagement du public au sein de votre organisation;
- Elle encourage la constance d’une bonne pratique dans la conception, la mise en œuvre, le suivi, l’évaluation et les rapports à faire sur les activités d’engagement du public dans votre organisation;
- Elle éclaire les décisions sur les ressources humaines et financières relatives à l’engagement du public;
- Elle peut atténuer les risques reliés aux activités d’engagement du public;
- Elle donne à votre conseil d’administration, à votre personnel, à vos stagiaires, à vos bénévoles, à vos experts-conseils indépendants, à vos membres, à vos partenaires et à vos bailleurs de fonds un cadre pour l’action, qui les soutient dans le travail qu’ils ont à faire;
- Elle favorise l’efficacité en proposant une décision réfléchie qui peut s’appliquer dans des situations analogues;
- Elle corrige la situation si vos politiques actuelles ne traitent pas des activités d’engagement du public et ne prescrivent pas de bonnes pratiques d’engagement du public;
- Elle peut servir d’outil pour améliorer la qualité de l’engagement du public; et
- Faute de politique et de procédures pour guider le travail d’engagement du public, on risque conflits et confusion.
(Comprend des idées reprises et adaptées de l’Unité de communication de la santé du Centre de promotion de la santé de l’Université de Toronto,2004, et de Paul Bullen, Management Alternatives for Public Services.)
Voici d'autres ressources:
Sample public engagement policy: OCIC
Un exemple de politique d’engagement du public : celle de l’OCIC
This sample public engagement policy is provided as a tool to support international cooperation organizations engaged in, or interested in developing, an organizational policy that suits their needs and values.
Ontario Council for International Cooperation
Sample Public Engagement Policy
Approved by the Board of Directors – 2013
1. Preamble
The Ontario Council for International Cooperation (OCIC) is a community of Ontario-based international cooperation and global education organizations and individual associates working globally for social justice. The OCIC vision, mission, mandate, development principles and strategic directions guide all activities of the Council. Mindfulness of the spirit and letter of these core directives is central to the integrity of OCIC, as is compliance with the Canadian Council for International Cooperation (CCIC) Code of Ethics.
The OCIC Public Engagement Policy is a living document, reviewed and revised by the Programs Committee on a periodic basis. All changes must be approved by the Board of Directors.
2. Definitions
Within this policy, “public engagement” is defined as “the practice of inspiring, supporting and challenging people and groups in dynamic cycles of learning, reflection and action on global issues. Public engagement is a transformative process which works toward more equitable social, economic, environmental and political structures.”
3. Purpose
OCIC’s Public Engagement Policy is meant:
- to guide and strengthen understanding of the role of public engagement to the Council;
- to encourage consistent good practice in the design, implementation, monitoring and evaluation, and reporting of public engagement efforts undertaken by the Council;
- to inform overarching financial and human resource decisions related to public engagement;
- to mitigate risk related to the public engagement efforts of the Council; and
- to encourage transparency and accountability for OCIC’s public engagement efforts to its stakeholders, including but not limited to its Board of Directors, employees, interns, volunteers, independent consultants, members, partners, funders, and the Canadian public.
4. Statement of Philosophy and Core Beliefs
OCIC understands that effectively engaging Canadians in the fight against global poverty, structural violence, environmental degradation and a range of other international issues is of fundamental importance in the search for sustainable solutions to the challenges faced by humanity.
OCIC supports the use of “global citizenship” as an umbrella concept for the range of public engagement activities being carried out by civil society organizations (CSOs). Global citizenship suggests the development of citizens who have the knowledge and capabilities to be actively involved in the world. Foundational knowledge of global citizenship includes understanding:
- that we share a common humanity with all others;
- that diversity is essential for life;
- that citizens have rights and responsibilities;
- that there are local and global implications of such citizenship;
- that we have agency and therefore power to make positive change; and
- the importance of multiple perspectives, and the ability to reflect critically on a diverse range of views and information.
Good public engagement is a key contributor to democratic citizenship and to the wider social justice commitments that millions of Canadians continue to enact in communities across the country. Through our collective efforts CSOs aspire to build an engaged public that understands that another world is possible, and that works towards achieving this. Global citizenship remains a powerful path toward democratic, inclusive citizenship by people committed to justice for the poor and marginalized throughout the world.
Within OCIC public engagement programs, projects and activities, we believe in working to amplify the voices of the most marginalized, and in utilizing inclusive, cooperative and participatory processes that are accessible and accountable to all. We also believe that organizations, institutions, governments and others in leadership roles must make room for youth, in particular, to participate, not only as fundraisers for or beneficiaries of public engagement initiatives, but as global citizens with a stake in building sustainable societies.
5. Core Standards of Good Practice
The diversity of our population, ethnically, socially, culturally, religiously and linguistically across our varied geographies, necessitates multiple approaches to engage Canadians effectively. Public engagement efforts need to take these factors into account to ensure a broad spectrum of Canadians are engaged in the fight to reduce global poverty. Irrespective of the approach taken, all public engagement activities should:
- Raise awareness of global issues and offer models toward social justice;
- Enable change by helping individuals and groups understand that their choices and actions can have a positive impact on our world; and
- Encourage action by providing individuals or groups with the tools and resources they need to become active global citizens.
While the approaches to public engagement are multiple, the specific efforts of the Council should meet the following standards of good practice:
- Clear and Measurable Purpose: Clarity of purpose, target audience(s) and indicators for understanding impact, including those related to the gender dimensions of public engagement, should be established early in planning processes
- Relevance: Public engagement efforts should be pertinent and of interest to target participants. This is particularly important when reaching out to new and non-traditional audiences.
- Diverse Participation and Partnership: Canadians from a variety of sectors and locations (such as youth, the education sector, Diaspora groups, the women’s movement, the media and the private sector) should be considered as possible participants and partners.
- Community Building: Good public engagement is participatory and community-driven, and helps to build a sense of community
- Collaborative Ownership through Participatory Planning: Key stakeholders, including youth and other populations commonly under-represented in decision making processes, should be involved in the planning, implementation, monitoring and evaluation of public engagement activities whenever possible.
- Evaluative and Reflective: Measures of impact and change, and mechanisms to reflect should be incorporated into public engagement activity design from the outset, so that success is gauged, lessons learned documented, and necessary adaptations incorporated into future activities.
- Knowledge & Understanding that Promotes Critical Thinking: Good PE increases knowledge and understanding of global issues, and encourages critical thinking.
- Innovative, Creative and Universal Design: The use of non-traditional means of engagement (such as new media, simulations, art, and popular education), and accessibility of methodologies, materials, physical space and venues should be considered and appropriate efforts taken to engage populations previously excluded from public engagement efforts.
- Multiple Approaches: Given the diversity of experience, education, levels of engagement and learning styles of possible participants, multiple approaches to public engagement should be considered.
- Accuracy: Messaging within public engagement efforts should be accurate and should not reinforce harmful stereotypes or mask the complexity of issues.
- Motivation & Inspiration that Empowers Informed Action: Good public engagement builds from individuals’ experience and provides clear messages, tools and steps to implement positive change.
- Sustainable Behavioural Changes: Good public engagement catalyzes changes in the behaviour and long-term lifestyle actions of individuals.
- Policy Change: Good public engagement that incorporates a political element translates into sound public policy that advances systemic change.
- Sustained and Long-Term: Public engagement activities are built over time, and learning is gleaned through experience and evaluation. Better results can be achieved through a strategy for engaging Canadians that is developed with multi-year timeframes.
6. Linkages to Other Policies
The OCIC Public Engagement Policy is one of several organizational policies that guide governance and operations of the Council and links most closely with the OCIC Anti-Oppression, Inclusion, Finance and Financial Controls, and Personnel Policies.
7. Authority & Procedures
- The Board of Directors is ultimately responsible for the public engagement efforts of the Council.
- The Executive Director is responsible for the overall management of the public engagement efforts of the Council.
- Employees, interns, volunteers and independent consultants are responsible for managing and/or coordinating specific public engagement programs, projects or activities and their related expenses within approved parameters, reporting to the Executive Director on any significant variances, and the reasons for these variances.
The Board of Directors shall:
- Provide adequate orientation to all Directors to enable the fulfillment of their oversight role.
- Review Executive Director summary reports on public engagement results at quarterly Board meetings.
The Executive Director shall:
- Report to the Board of Directors on public engagement results at quarterly Board meetings.
- Adequately insure public engagement efforts of the Council against liability losses to the organization, its Board Directors, or employees of the organization.
- Ensure appropriate financial and human resources are mobilized to implement the public engagement efforts of the Council.
- Ensure the adequate orientation of all employees, interns, volunteers, independent consultants and members actively engaged in implementing the public engagement efforts of the Council to its Public Engagement Policy.
- Provide overarching direction and support to the design, implementation, monitoring and evaluation, and reporting of all public engagement efforts of the Council.
Employees, interns, volunteers, independent consultants and members actively engaged in implementing the public engagement efforts of the Council shall:
- Report to the Executive Director or their designated representative on public engagement results at regular intervals, as pre-determined or requested.
- Adhere to the spirit and letter of the OCIC Public Engagement Policy in all related efforts undertaken in the name of the Council.
- Avoid actions that would expose the Council, its Board of Directors or its employees to claims of liability.
- Protect intellectual property, information and files from unauthorized access, tampering, loss, or significant damage.
Cet exemple de politique d’engagement du public se veut un outil mis à la disposition des organisations de coopération internationale qui ont déjà une politique ou qui sont intéressées à se doter d’une politique d’organisation qui corresponde à leurs besoins et à leurs valeurs.
Ontario Council for International Cooperation
Exemple de politique d’engagement du public
Approuvée par le conseil d’administration – 2013
1. Préambule
L’Ontario Council for International Cooperation (OCIC) est un regroupement d’organisations de coopération internationale et d’éducation planétaire basées en Ontario, qui militent pour la justice sociale à l’échelle globale. La vision, la mission, le mandat, les principes de développement et les orientations stratégiques de l’OCIC orientent toutes les activités du Conseil. L’attention à l’esprit et à la lettre de ces directives fondamentales est essentielle à l’intégrité de l’OCIC, comme aussi la conformité au code de déontologie du Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI).
La politique d’engagement du public de l’OCIC est un document vivant, que le Comité des programmes examine et révise régulièrement. Tous les changements doivent être approuvés par le conseil d’administration.
2. Définition
Dans la politique, « l’engagement du public » est défini comme « la pratique d’inspirer, de soutenir et d’interpeller les personnes et les groupes dans le cadre de cycles dynamiques d’apprentissage, de réflexion et d’action sur des enjeux globaux. L’engagement du public est un processus de transformation qui travaille à rendre plus équitables les structures sociales, économiques, environnementales et politiques. »
3. But
La Politique d’engagement du public de l’OCIC a pour but:
- d’orienter et de confirmer la compréhension du rôle de l’engagement du public pour le Conseil;
- de favoriser une bonne pratique constante dans la conception, la mise en œuvre, le suivi, l’évaluation et les rapports sur les activités d’engagement du public entreprises par le Conseil;
- d’inspirer les grandes décisions touchant les ressources humaines et financières affectées à l’engagement du public;
- d’atténuer les risques reliés aux activités d’engagement du public que lance le Conseil, et
- de favoriser la transparence et l’imputabilité dans les activités d’engagement du public entreprises par l’OCIC à l’endroit de ses parties prenantes, et notamment de son conseil d’administration, de son personnel, de ses stagiaires, des ses bénévoles, des experts-conseils indépendants, de ses membres, de ses partenaires, des bailleurs de fonds et du grand public canadien.
4. Énoncé de principes et convictions fondamentales
L’OCIC comprend que l’engagement effectif des Canadiennes et des Canadiens dans la lute contre la pauvreté globale, la violence structurelle, la dégradation de l’environnement et un ensemble d’autres enjeux internationaux revêt une importance fondamentale pour la recherche de solutions durables aux défis que doit relever l’humanité.
L’OCIC appuie l’emploi de l’expression « citoyenneté globale » pour désigner un ensemble d’activités d’engagement du public réalisées par des organisations de la société civile (OSC). La citoyenneté globale suggère le développement de citoyennes et de citoyens qui aient les connaissances et les capacités nécessaires pour s’engager activement dans le monde. Sur le plan des connaissances, la citoyenneté globale suppose qu’on comprenne:
- que nous partageons avec toutes et tous les autres une humanité commune;
- que la diversité est essentielle à la vie;
- que les citoyennes et les citoyens ont des droits et des responsabilités;
- que cette citoyenneté a des conséquences aux niveaux local et mondial;
- que nous pouvons agir et que nous pouvons par conséquent changer les choses pour le mieux ; et
- l’importance de la multiplicité des points de vue, et l’aptitude à mener une réflexion critique sur des opinions et des informations diverses.
Un sain engagement du public représente un facteur clé de la citoyenneté démocratique et des engagements plus larges pour la justice sociale que des millions de Canadiennes et de Canadiens continuent de vivre dans leurs collectivités d’un bout à l’autre du pays. Grâce à leurs efforts collectifs, les OSC aspirent à former un public engagé, conscient qu’un autre monde est possible et résolu à le faire advenir. La citoyenneté globale ouvre une voie puissante vers une citoyenneté démocratique et inclusive, assumée par des gens qui s’engagent pour que justice soit rendue aux personnes pauvres et marginalisées partout dans le monde.
Dans nos programmes, nos projets et nos activités d’engagement du public, nous voulons travailler à amplifier la voix des personnes les plus marginalisées et nous croyons à l’utilisation de processus inclusifs, coopératifs et participatifs qui soient accessibles à toutes et à tous et appliqués de manière responsable. Nous croyons aussi que les organisations, les institutions, les gouvernements et les autres instances de direction doivent faire une place aux jeunes, notamment, pour leur permettre de participer non seulement à la collecte de fonds pour des projets d’engagement ou à titre de bénéficiaires de ces activités, mais en tant que citoyennes et citoyens du monde, qui ont tout intérêt à construire des sociétés durables.
5. Normes fondamentales de bonne pratique
La diversité ethnique, sociale, culturelle, religieuse et linguistique d’une population répartie sur un territoire géographiquement varié rend nécessaires de multiples approches si on espère engager effectivement les Canadiennes et les Canadiens. Les activités d’engagement du public doivent prendre ces facteurs en compte pour faire en sorte qu’un large éventail de Canadiennes et de Canadiens s’engagent dans la lutte pour réduire la pauvreté globale. Quelle que soit l’approche retenue, toutes les activités d’engagement du public doivent:
- Sensibiliser aux enjeux globaux et offrir des modèles menant à la justice sociale;
- Rendre possible le changement en aidant les individus et les groupes à comprendre que leurs choix et les gestes qu’ils posent peuvent avoir un impact positif sur notre monde; et
- Favoriser l’action en fournissant aux individus ou aux groupes les outils et les ressources dont ils ont besoin pour devenir des citoyennes et des citoyens du monde activement engagés.
Il y a de multiples approches d’engagement du public, mais les efforts du Conseil doivent répondre aux normes suivantes de bonne pratique:
- But clair et mesurable: il faut définir clairement, dès le début de la planification, le but poursuivi, le ou les publics cibles et des indicateurs permettant d’interpréter l’impact de l’EP, notamment en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.
- Pertinence: Les activités d’EP doivent être pertinentes pour les personnes visées et servir leurs intérêts. La chose est particulièrement importante quand on s’adresse à des publics nouveaux et non traditionnels.
- Diversité de la participation et partenariat: Il faut envisager de faire participer et de prendre pour partenaires des Canadiennes et des Canadiens de différents secteurs et de différents endroits (comme, par exemple, la jeunesse, le monde de l’éducation, les groupes de diaspora, le mouvement des femmes, les médias et le secteur privé).
- Développement de la conscience communautaire: Le bon EP est participatif, il est axé sur la collectivité et il contribue à développer la conscience communautaire.
- Apprendre la collaboration en participant à la planification: Les principales parties prenantes, notamment les jeunes et d’autres populations généralement sous-représentées dans les processus de prise de décision, doivent participer à la planification, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des activités d’EP chaque fois que c’est possible.
- Évaluation et réflexion: Dès l’étape de la conception des activités d’EP, on devra y incorporer des mesures de l’impact et du changement ainsi que des mécanismes de réflexion, de manière à pouvoir mesurer la réussite, documenter les leçons de l’expérience et apporter les modifications nécessaires aux futures activités.
- Savoir et compréhension favorisent la pensée critique: le bon EP accroît les connaissances et la compréhension des enjeux globaux, et favorise la pensée critique.
- Conception novatrice, créatrice et universelle: Pour rejoindre des populations exclues jusqu’ici des activités d’EP, il faudra prévoir et s’efforcer d’appliquer des moyens d’engagement non traditionnels (tels les nouveaux médias, les simulations, les arts et l’éducation populaire) et donner accès aux méthodologies, aux matériaux, aux espaces et aux locaux voulus.
- Exactitude: Les messages véhiculés dans les activités d’EP doivent être exacts et éviter de renforcer les stéréotypes dangereux et de masquer la complexité des enjeux.
- Motivation et inspiration stimulent une action éclairée: Bien fait, l’EP part de l’expérience individuelle et propose des messages, des outils et des étapes clairs pour mettre en œuvre un changement positif.
- Changements de comportement durables: Le bon EP provoque des changements dans le comportement et le mode de vie régulier des personnes.
- Changement de politiques: Le bon EP inclut une dimension politique et conduit à l’adoption de saines politiques publiques ouvrant la voie au changement systémique.
- Durable et à long terme: Le facteur temps est essentiel aux activités d’EP : l’apprentissage naît de l’expérience et de l’évaluation. Une stratégie d’engagement pensée en fonction de plusieurs étapes pluriannuelles donnera de meilleurs résultats.
6. Lien aux autres politiques
La politique d’EP de l’OCIC est l’une des politiques qui orientent la gouvernance et le fonctionnement du Conseil; elle est reliée notamment aux politiques suivantes : antioppression, inclusion, finances et contrôles financiers, et personnel.
7. Autorité et procédures
- Le conseil d’administration est le grand responsable des activités d’engagement du public du Conseil.
- La directrice ou le directeur général a la responsabilité de la gestion d’ensemble des activités d’engagement du public du Conseil.
- Le personnel, les stagiaires, les bénévoles et les experts-conseils indépendants ont la responsabilité de gérer et/ou de coordonner les programmes, les projets ou les activités d’engagement du public et les dépenses afférentes dans le cadre des paramètres approuvés, en signalant à la direction générale tout écart important et les raisons qui l’expliquent.
Le conseil d’administration:
- Donnera à ses membres l’orientation nécessaire pour leur permettre de s’acquitter de leur rôle de supervision.
- Examinera lors de réunions trimestrielles les rapports de synthèse préparés par la direction générale sur les résultats des activités d’engagement du public.
La direction générale:
- Présentera au conseil d’administration, lors de réunions trimestrielles, les résultats des activités d’engagement du public.
- Veillera à ce que les activités d’engagement du public n’entraînent pas de pertes relatives à la responsabilité civile pour l’organisation, son conseil d’administration ou son personnel.
- Veillera à ce que des ressources humaines et financières adéquates soient mobilisées pour mettre en œuvre les activités d’engagement du public du Conseil.
- Veillera à ce que la Politique d’engagement du public du Conseil soit bien expliquée à tout le personnel, aux stagiaires, aux bénévoles, aux experts-conseils et aux membres engagés activement dans la mise en œuvre des activités d’engagement du public du Conseil.
- Donnera l’orientation d’ensemble et un appui global à la conception, à la mise en œuvre, au suivi-évaluation et aux rapports relatifs à toutes les activités d’engagement du public du Conseil.
Le personnel, les stagiaires, les bénévoles, les experts-conseils indépendants et les membres engagés activement dans la mise en œuvre des activités d’engagement du public du Conseil:
- Signaleront régulièrement à la direction générale ou aux personnes mandatées par elle les résultats des activités d’engagement du public, tel que convenu ou demandé.
- Respecteront l’esprit et la lettre de la Politique d’engagement du public de l’OCIC dans toutes les activités d’EP entreprises au nom du Conseil.
- Éviteront toute action qui pourrait exposer le Conseil, son conseil d’administration ou son personnel à des poursuites en responsabilité civile.
- Protégeront la propriété intellectuelle, l’information et les dossiers de tout accès non autorisé, altération, perte ou dommage important.
Reflection questions for drafting a public engagement strategy
Questions de réflexion pour rédiger une stratégie d’engagement du public
The following series of questions will help you prepare and think through the key issues and questions involved in developing a public engagement policy. Before you start to develop an organizational public engagement policy, discuss and respond to the following questions, which were developed to help think through the why and how of your organization benefitting from having a public engagement policy.
Getting Started
To begin, ask yourself the following general policy questions:
- What is the policy, and what is the background behind the policy?
- What is this policy trying to achieve?
- On what values is the policy based?
- What processes will be used in developing the policy?
- Who will be consulted in the process of developing the policy?
- Who is the legitimate authority making the policy?
- Who will benefit from the policy (in theory)?
- Who will be disadvantaged by the policy (in theory)?
- How will the policy be implemented? How will it be evaluated?
- How will the relevant people find out about the policy?
Adapting Sample Public Engagement Policy Questions
Use the following questions to adapt the sample public engagement policy to reflect your organization's administrative structure, needs, and values. Each section of questions corresponds to a subsection within the sample policy. Look at your organization’s policy templates to see if there is any overlap in the different sections. The new public engagement policy should have a consistent format to your other organizational policies.
1. Preamble
- What guides your organization’s overall duties, responsibilities and obligations?
- How does this policy comply with other organizational policies, codes, strategic directions, priorities etc.?
- What approval process is required to change to this policy?
2. Definitions
- Is there an existing definition of public engagement in your organization? Is it satisfactory?
- Do you agree with ICN’s definition? Why or why not?
- How does your definition compare with other definitions? What are the differences? What is missing?
- Do you call your work “public engagement”? What else do you call it? (ie: if you undertake advocacy, fundraising, communications or educational work, do any or all of these areas fall within your definition of “public engagement”? If so, should your definition include these other terms?
- Is there alignment on your definition of public engagement across arms or departments of your organization?
3. Purpose
- What purposes will this policy serve, within your organization?
- What operational practices are already in place that may inform or be included within your policy?
- How would your organization benefit from having a public engagement policy? Why does your organization need one?
- Is there vertical alignment within your organization (between levels of staff, management and Board) on the importance of public engagement?
- Does your organization have a “theory of change”? Who are your target audiences for public engagement work?
4. Statement of Philosophy and Core Beliefs
- Does your organization endorse or comply with specific principles or good practices (such as the Istanbul Principles for CSO Development Effectiveness, the CCIC Code of Ethics, or the ICN Core Standards of Good Practice in Public Engagement)?
- How does your organization show commitment to your core values? How do these commitments influence your public engagement work?
- How do your organization’s core values and/or principles affect your public engagement work?
5. Core Standards of Good Practice
1) What is the relationship between public engagement, advocacy, fundraising, communications or education, within your organization?
- What are the good principles of public engagement at your organization?
- How are resources for public engagement made available? How often?
- Do you have strategies to overcome challenges?
2) How is public engagement interwoven into key organizational documents? (I.e. budgets, strategic plan etc.)
- Does your organization have a theory of change? Does it support the ICN’s Public Engagement Theory of Change?
- What is the extent to which different departments are engaged in public engagement?
- How will stakeholders in your organization be involved in developing, or be informed of a public engagement policy?
- Has a specific approach to public engagement been developed?
- Who are your key audiences or target groups? Why?
6. Linkage to Other Policies
- What policies exist at your organization that intersect with this policy?
- Does one of these policies take precedence over others, or is one overarching?
7. Authorities & Procedures
- What organizational guidelines or procedures inform your public engagement programs, projects or activities (i.e. working with vulnerable populations, inclusion etc.)
- How often are public engagement programs, projects or activities monitored, evaluated and reported on? At what intervals do you evaluate effectiveness of your public engagement work?
- Within your organization, what is the role of your Board of Directors, management, volunteers, others?
- Are there any unique aspects of your public engagement work that increase certain types of risk or add others (typical risks)
- How does your organization plan for and manage risks within your public engagement work?
- If you have identified risks, how do you mitigate them?
- What aspects of your approach to public engagement are guidelines, rather than policy?
- How often and on what basis will you assess implementation of this policy?
- Who is responsible for internal public engagement education?
- How is public engagement work documented and shared?
Les questions qui suivent vous aideront à vous préparer et à réfléchir aux enjeux et aux questions fondamentales à prendre en compte dans la rédaction d’une politique d’engagement du public. Avant de commencer à élaborer une politique d’engagement du public pour votre organisation, prenez le temps de discuter et de réagir à ces questions, qui ont été conçues dans le but d’examiner pourquoi et comment votre organisation aurait avantage à se doter d’une politique d’engagement du public.
Commencer
Pour commencer, posez-vous quelques questions de nature générale:
- En quoi consiste la politique, et dans quel contexte se situe-t-elle?
- Que veut accomplir cette politique?
- Sur quelles valeurs se fonde-t-elle?
- Quels processus va-t-on utiliser pour l’élaborer?
- Qui va-t-on consulter pendant l’élaboration de la politique?
- Quelle est l’instance qui formule et adopte la politique?
- Qui va en bénéficier (en théorie)?
- Qui en sera désavantagé (en théorie)?
- Comment la politique sera-t-elle mise en œuvre? Comment sera-t-elle évaluée?
- Comment les personnes concernées seront-elles informées de la politique?
Questions pour adapter l’exemple de politique d’engagement du public
Servez-vous des questions qui suivent pour adapter l’exemple de politique d’engagement du public aux structures, aux besoins et aux valeurs de votre organisation. Chaque groupe de questions correspond à une sous-section de l’exemple donné. Examinez les plans des politiques de votre organisation pour vérifier s’il y a chevauchement entre les différentes sections. La présentation de votre nouvelle politique d’engagement du public devra être cohérente avec celle de vos autres politiques.
1. Préambule
- Qu’est-ce qui guide/oriente les devoirs, les responsabilités et les obligations de votre organisation?
- Comment la présente politique est-elle conforme aux autres politiques, codes, orientations stratégiques, priorités de votre organisation?
- Quel processus doit-on suivre pour amender la présente politique?
2. Définition
- Votre organisation a-t-elle déjà une définition de l’engagement du public? Cette définition est-elle satisfaisante?
- Êtes-vous d’accord avec la définition du RCC? Pourquoi?
- Comment votre définition se compare-t-elle à d’autres définitions? Quelles sont les différences? Qu’est-ce qui manque?
- Appelez-vous le travail que vous faites « engagement du public » ? Quel autre nom lui donnez-vous? (par ex.: si vous faites du plaidoyer, de la collecte de fonds, des communications ou de l’éducation, l’une ou l’autre de ces activités entre-t-elle dans votre définition de l’engagement du public? Si oui, votre définition devrait-elle comprendre ces termes?)
- Votre définition de l’engagement du public est-elle la même dans toutes les divisions ou tous les services de votre organisation?
3. But
- Quel but cette politique servira-t-elle au sein de votre organisation?
- Quelles sont les pratiques opérationnelles déjà en place chez vous, qui pourraient inspirer votre politique ou y être incluses?
- En quoi le fait d’avoir une politique d’engagement du public bénéficiera-t-il à votre organisation? Pourquoi votre organisation en a-t-elle besoin?
- Y a-t-il une convergence verticale (entre le personnel, la direction et le conseil) au sein de votre organisation au sujet de l’importance de l’engagement du public?
- Votre organisation a-t-elle une théorie du changement? Quels sont vos publics cibles dans votre travail d’engagement du public?
4. Énoncé de principes et convictions fondamentales
- Est-ce que votre organisation endosse ou respecte des principes ou des bonnes pratiques particulières (comme les Principes d’Istanbul sur l’efficacité des OSC, le code de déontologie du CCCI ou les Normes fondamentales de bonne pratique en engagement du public du RCC)?
- Comment votre organisation témoigne-t-elle de son engagement envers ses valeurs fondamentales? En quoi ces engagements influencent-ils votre travail d’engagement du public?
- Comment les valeurs et/ou les principes fondamentaux de votre organisation affectent-ils votre travail d’engagement du public?
5. Normes fondamentales de bonne pratique
1) Quel rapport y a-t-il au sein de votre organisation entre l’engagement du public, le plaidoyer, la collecte de fonds, les communications ou l’éducation?
- Quels sont les bons principes d’engagement du public dans votre organisation?
- Comment les ressources pour l’engagement du public sont-elles affectées? À quelle fréquence le sont-elles?
- Avez-vous des stratégies pour surmonter les problèmes?
2) Comment l’engagement du public est-il intégré aux documents importants de votre organisation? (ex. : budgets, plan stratégique, etc.)
- Votre organisation a-t-elle une théorie du changement? Est-ce qu’elle appuie la Théorie du changement pour l’engagement du public du RCC?
- Dans quelle mesure vos différents services sont-ils engagés dans le travail d’engagement du public?
- Comment les différentes parties prenantes de votre organisation seront-elles associées à l’élaboration de votre politique d’engagement du public? Comment en seront-elles informées?
- Avez-vous déjà une approche précise d’engagement du public?
- Qui sont vos publics principaux ou vos groupes cibles? Pourquoi?
6. Lien aux autres politiques
- Quelles sont les politiques de votre organisation qui recoupent la politique d’engagement du public?
- L’une de ces politiques a-t-elle préséance sur les autres? Avez-vous une stratégie politique d’ensemble?
7. Autorité et procédures
- Quelles sont les lignes directrices ou les procédures dont s’inspirent vos programmes, vos projets ou vos activités d’engagement du public (ex. : travail auprès de populations vulnérables, inclusion etc.)?
- À quel rythme vos programmes, projets ou activités d’engagement du public font-ils l’objet de suivi, d’évaluation ou de rapports? Selon quelle périodicité évaluez-vous l’efficacité de votre travail d’engagement du public?
- Au sein de votre organisation, quel rôle jouent le conseil d’administration, la direction, les bénévoles, d’autres intervenantes ou intervenants?
- Y a-t-il des aspects particuliers de votre travail d’engagement du public qui accroissent ou introduisent certains risques (risques typiques)?
- Comment votre organisation planifie-t-elle et gère-t-elle les risques liés à votre travail d’engagement du public?
- Si vous avez identifié certains risques, comment les atténuez-vous?
- Quels sont les aspects de votre approche d’engagement du public qui ont des lignes directrices plutôt que des politiques?
- À quelle fréquence et sur quelle base comptez-vous évaluer la mise en application de la présente politique?
- Qui est responsable à l’interne de la formation en engagement du public?
- Comment le travail d’engagement du public est-il documenté et partagé?
Drafting a volunteer policy for public engagement
Rédiger une politique de bénévolat pour l’engagement du public
Sandra Kiviaho, the Advisor of Policy & Organizational Development at the Canadian Hunger Foundation, offers an insider’s perspective on some opportunities, challenges and tips for developing an organizational policy that can support and strengthen public engagement activities.
Public engagement often requires volunteers to support its various outreach activities. Organizations may find it valuable to create a volunteer policy to help clearly articulate the expectation of the organization to volunteers and the expectations of the volunteers to the organization. This will help the organization protect itself as it conducts various types of public engagement outreach, and volunteers will appreciate understanding how they are perceived by the organization and what they can clearly expect in their roles of volunteers.
To develop a volunteer policy, first you need someone who is willing to spearhead the initiative. This person could be a volunteer coordinator, public engagement staff or a human resource person. They would need to develop a case for organizational support for the policy (i.e. showcasing why it is important for the policy and perhaps how it would resolve possible challenges), and seek senior management approval.
Once approved, they may wish to conduct research by seeing the types of volunteer policies other organizations have to support their public engagement work. They may also research online, for example for templates at Volunteer Canada. It is also important to speak with staff who utilize volunteers to find out how volunteers are contributing and their roles and responsibilities. By doing this they will find out what aspects will need to be governed by the policy.
They will then need to draft the policy for the needs of the organization and then share it for feedback with staff and ideally volunteers. A revised version would then be presented to senior management and eventually brought forward to the organization’s board for approval as per the organization’s policy practices.
Some of the main challenges facing the development of a volunteer policy for public engagement activities are securing initial approval to move the process forward, finding the time to draft the policy, and finding willing participants to comment and edit throughout the process. Sometimes the length of time the process entails can be a challenge to keep people’s interest. Some ideas to overcoming the challenges are to build a strong case for support as to why it is important to have the policy in place, find a small group of interested people to support the process, continually follow up and commit to regular time slots to work on the policy to keep the process moving forward. Helping people to understand the benefits and to feel appreciated in their contributions will also be useful.
Sandra Kiviaho, conseillère en politique et développement organisationnel à la Canadian Hunger Foundation, nous offre le point de vue d’une initiée sur les possibilités, les défis et les astuces d’une politique organisationnelle susceptible de soutenir et de renforcer les activités d’engagement du public.
L’engagement du public a souvent besoin de bénévoles pour soutenir ses différentes activités de rayonnement. Les organisations pourront trouver avantageux de se doter d’une politique de bénévolat pour mieux articuler les attentes de l’organisme à l’endroit de ses bénévoles et les attentes des bénévoles à l’endroit de l’organisme. Cela aidera l’organisation à se protéger puisqu’elle doit organiser différentes activités de sensibilisation, et les bénévoles apprécieront de voir comment les perçoit l’organisme et ce que représente leur statut de bénévoles.
Pour élaborer une politique sur le bénévolat, il faut d’abord quelqu’un qui accepte d’en être responsable. Ce pourra être la coordonnatrice ou le coordonnateur des bénévoles, un-e employé-e chargé-e de l’engagement du public ou un-e agent-e des ressources humaines. Ces personnes devront gagner l’organisation à l’idée d’une telle politique (faire valoir l’importance d’en avoir une et expliquer en quoi elle pourrait permettre éventuellement de résoudre de possibles conflits), et obtenir l’accord de la direction.
Une fois l’idée approuvée, elles entreprendront sans doute une recherche sur les différentes politiques de bénévolat qu’appliquent d’autres organisations en appui à leur travail d’engagement du public. Elles pourront aussi faire une recherche en ligne et explorer des modèles chez Bénévoles Canada. Il faudra aussi parler aux membres du personnel qui travailleront avec les bénévoles afin de bien comprendre l’apport des ressources bénévoles, leur rôle et leurs responsabilités. Ce faisant, elles découvriront les aspects que devra régir la politique.
Elles devront ensuite rédiger la politique en fonction des besoins de l’organisation, et la faire circuler chez les membres du personnel et idéalement aussi parmi les bénévoles, afin d’obtenir leurs réactions. Une version révisée sera soumise à la direction et, éventuellement au conseil d’administration pour être approuvée officiellement comme politique de l’organisation.
Quelles sont les principales difficultés qu’on rencontre dans l’élaboration d’une politique de bénévolat pour l’engagement du public? Avant tout, la permission à obtenir pour mettre le processus en route, le temps à trouver pour rédiger la politique, et le recrutement des personnes qui accepteront de la commenter et de l’améliorer en cours de route. Il arrive que la durée du processus refroidisse l’intérêt des gens. Pour surmonter ces obstacles, il sera bon de développer un argumentaire solide qui explique l’importance de disposer d’une politique officielle, de trouver un petit groupe de personnes intéressées à soutenir le processus, d’assurer un suivi régulier et de réserver des périodes de temps précises pour travailler à la politique et continuer d’avancer. Il sera bon, par ailleurs, d’aider les gens à mesurer les avantages d’une telle politique et de leur faire voir l’importance et l’utilité de leur participation au processus.
Additional resources for public engagement policy development
Ressources additionnelles pour rédiger une politique d’engagement du public
Example organizational policies:
Anti-oppression Policy
OCIC’s Anti-oppression Policy
Other resources
Food for thought? A Workbook on Food Security & Influencing Policy
Nova Scotia Nutrition Council and the Atlantic Health Promotion Research Centre, Dalhousie University June 2005
This workbook provides a number of sections focused on developing and influencing personal, organizational, and public policy. They provide a number of policy in action examples focus on food security. There are a number of very useful activities and tools that are easily adapted to any topic.
Guide for Policy Development
Office of the Auditor General Manitoba, January 2003
Designed as a “how to” guide for policy analysts and those in leadership or management positions whose responsibilities include policy development. This complete guide provides practical suggestions on how to handle the more challenging aspects of policy development.
Exemples de politiques d’organisation:
Politique antioppression
Politique antioppression de l’OCIC
Autres ressources
La nourriture, vous y avez pensé? Cahier d’activités pour améliorer la sécurité alimentaire et influencer les politiques
The Nova Scotia Nutrition Council et the Atlantic Health Promotion Research Centre, Université Dalhousie, juin 2005
Ce cahier d’activités comprend plusieurs sections et propose des mesures concernant les individus et les organismes ou visant à influencer les politiques publiques. On donne de nombreux exemples de conséquences pratiques des politiques publiques dans le domaine de la sécurité alimentaire. Le cahier suggère bon nombre d’activités et d’outils très pratiques et faciles à adapter à d’autres sujets.
Guide for Policy Development (disponible en anglais seulement)
Bureau du vérificateur général du Manitoba, janvier 2003
Conçu comme un guide pratique pour les analystes politiques et pour les personnes ayant des responsabilités de direction ou de gestion, dont l’élaboration de politiques. Ce guide complet fournit des suggestions pratiques pour aborder les aspects les plus difficiles de l’élaboration des politiques.