À l’école St. James (primaire et premier cycle du secondaire), la classe de leadership mondial de 9e année a organisé sa propre Journée des droits de la personne. La classe a travaillé très fort et tout le monde a donné de son temps pour assurer le succès de la journée. Au terme de trois mois de planification et d’organisation, ce fut toute une journée.

Chaque élève a accepté d’arriver à l’école plusieurs heures plus tôt pour que tout soit prêt à cent pour cent. Quelques heures plus tard, quatorze écoles venaient nous rejoindre en personne, et cinq autres participaient de manière virtuelle. Des écoles du Mali, de la Jamaïque et de la Grenade ont créé leur propre vidéo pour illustrer de quelle façon l’eau était utilisée dans leur pays et la valeur qu’on lui attribue dans leur culture. Avec 500 élèves sur place, nous avons pu mettre à l’épreuve nos connaissances sur l’eau et les droits de la personne. Notre classe a fait preuve d’excellence dans la réalisation de ce projet : nous savions ce que nous faisions. Bien sûr, nous avons fait des erreurs, mais nous avons su improviser pour trouver une solution aux problèmes qui ont surgi.

Nous avions à l’école 15 conférencières et conférenciers de différentes organisations, dont le Centre for Affordable Water and Satitation Technology (CAWST), l’Association canadienne pour les Nations Unies, notre propre M. Robinson, et plusieurs autres. Au début de la journée, chaque visiteuse ou visiteur recevait un coupon l’avisant du pays qu’elle ou il représentait. Ce coupon décidait du nombre de biscuits qu’elle ou il allait recevoir : zéro, un ou deux. Certains n’en ont reçu aucun. Il fallait trouver une solution à la crise. Si ceux et celles qui avaient deux biscuits acceptaient d’en donner un à ceux et celles qui n’en avaient pas, tout le monde serait sur le même pied.

En plus des biscuits, il y avait des privilèges pour l’eau. Différentes fontaines étaient installées à différents endroits de l’école et, en fonction de votre « pays », vous deviez vous rendre à certaines fontaines. Par exemple, si vous veniez d’un pays pauvre, vous deviez vous rendre à l’autre bout du corridor pour recevoir une petite tasse d’eau tandis que les détenteurs de deux biscuits pouvaient remplir leur grande tasse à l’une des fontaines de l’école. Ceci pour représenter la distance que doivent franchir les gens de pays en développement pour fournir leur famille en eau.

La journée s’est avérée un grand succès, et tout le monde en est reparti mieux informé des droits de la personne.

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