Les indices d’un bon partenariat
- Il y a échange de part et d’autre;
- Il y a participation active et prise de décision par les élèves;
- On est disposé à apprendre de la vie à l’étranger, au lieu de seulement s’informer à son sujet;
- On s’engage à explorer les ressemblances et les différences dans la vie des gens de différentes collectivités à travers le monde;
- On accepte de revenir sur ses préjugés, ses attitudes et ses valeurs – parce qu’on dispose d’un lieu où cela puisse se faire en sécurité;
- On explore différentes formes de richesse;
- On s’engage à découvrir les grands enjeux qui ont un impact sur différentes collectivités à travers le monde;
- On accepte de réfléchir de façon critique à sa propre culture;
- On est disposé à explorer en classe des sujets délicats et controversés, parce que le climat y est sécuritaire et respectueux.
Les indices de problèmes à l’horizon
- On s’arrête aux symptômes de la pauvreté sans en examiner les causes;
- On parle d’aide financière, et non de droits et de justice;
- On n’arrive pas à aborder en profondeur les questions de puissance et d’(in)égalité;
- On suppose qu’il suffit d’exposer les enfants et les jeunes à des cultures et à des modes de vie différents pour contrer les stéréotypes et les préjugés;
- On insiste pour montrer aux élèves « la chance qu’ils ont »;
- On souligne les différences sans faire ressortir les ressemblances importantes, ce qui aboutit à penser en mode « eux autres/nous autres »;
- On pense que le respect des autres cultures consiste à s’en informer en renonçant à toute pensée critique;
- On croit que le partenaire du Nord a plus à donner qu’à recevoir, en matière de ressources ou d’apprentissage;
- On est réticent à aborder en classe les sujets délicats et controversés.