Utilisez une perspective anti-oppressive pour réfléchir à la conception et au contenu de vos interventions en matière d’engagement du public. Utiliser une perspective anti-oppressive, c’est reconnaître les écarts de pouvoir et de privilèges, et travailler à comprendre comment ces écarts façonnent nos idées et nos relations. Les praticiennes et les praticiens songeront au genre, à la race, à la classe sociale, capacité mentale et physique, à l’orientation sexuelle et à d’autres aspects de l’identité, au moment de concevoir et d’organiser leurs activités d’engagement du public.

Le Conseil canadien pour les réfugiés utilise les définitions suivantes:


La discrimination est un traitement ou une considération fondé sur la classe ou la catégorie plutôt que sur le mérite individuel et qui peut-être utilisé afin de privilégier (accorder un traitement spécial favorable) ou défavoriser (accorder un traitement spécial défavorable) un groupe ou un individu.


L’oppression est l’utilisation du pouvoir ou de privilèges par un ou plusieurs groupes qui dominent sur le plan social, politique, économique ou culturel afin d’enlever ou de réduire le pouvoir, de marginaliser, de faire taire ou d’autrement subordonner un groupe ou une catégorie sociale.


L’oppression systémique est constituée de pratiques, de politiques, de lois et de normes qui défavorisent un groupe ou une catégorie de personnes.


L’oppression individuelle est le comportement et le traitement humiliants et oppressifs d’un groupe ou d’une catégorie particulière, tel qu’exprimé par des attitudes, des croyances et des valeurs individuelles.


L’anti-oppression se définit comme étant le travail visant à contrer activement et à éliminer l’oppression perpétuée par les inégalités de pouvoir dans la société, tant l’oppression systémique que les expressions individuelles d’oppression.

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