Il arrive parfois – ce qui n’est pas le cas pour les personnes qui travaillent sur des projets de développement international à l’étranger – que nous travaillions sans disposer de principes clairement formulés. Des principes clairs pourront nous aider dans la prise de décision et nous empêcheront de faire par inadvertance des choses qui vont à l’encontre de nos objectifs à long terme.

Depuis une dizaine d’années environ, les organisations de la société civile de partout à travers le monde ont élaboré un ensemble de principes pour orienter l’efficacité du développement: ce sont les Principes d’Istanbul sur l’efficacité du développement des OSC. Plusieurs de nos organisations travaillent présentement à incorporer ces principes à leur propre pratique en matière de développement.

Il est important de réfléchir à la façon dont ces principes peuvent influencer notre pratique de l’engagement du public. Prenez le temps de regarder jusqu’à quel point les activités d’engagement du public de votre organisation reflètent les principes sur l’efficacité du développement qui ont été validés au niveau international.

Certains de ces principes pourraient s’avérer exigeants pour notre pratique de l’engagement du public. Par exemple, celui qui demande de « pratiquer la transparence et la redevabilité » n’est pas souvent pris en compte dans le travail d’engagement du public. À qui sommes-nous redevables de notre travail d’engagement du public? À qui rendons-nous des comptes? À nos bailleurs de fonds ? À nos partenaires du Sud? À nos publics cibles? À quelle étape du processus de planification de nos activités d’engagement du public pouvons-nous nous arrêter à considérer nos valeurs et nos principes?