Plusieurs d’entre nous travaillent en engagement du public en disposant de très peu de temps et de ressources. Ce qui veut dire qu’en tant que praticiennes ou praticiens, il arrive que nous n’ayons pas le temps ou l’espace nécessaires pour réfléchir à notre travail et à la façon dont nous pourrions mieux faire.

Nos collègues qui travaillent à des projets de développement à l’étranger ont d’excellentes pratiques d’évaluation, qui leur donnent l’occasion de réfléchir et de revenir sur leurs expériences, et ils disposent de stratégies pour incorporer leurs observations à leur pratique. Notre travail d’engagement du public devrait comporter les mêmes occasions de réflexion.

Pendant ces temps de réflexion, nous devrons nous poser les questions difficiles : non pas seulement nous demander si les gens ont participé ou s’ils ont aimé nos interventions, mais quel changement en a résulté ? Quelles nouvelles perceptions les gens en ont-ils retirées? Quels gestes sont-ils susceptibles de poser? Quel changement en résultera-t-il dans cinq ans ? Quel a été l’impact de notre travail?  Qui a été touché et de quelle façon?