Source: Rainbow Health Network (en anglais seulement) 

Lorsqu’on adopte une approche intégrée pour faire de la formation anti-oppression, toutes et tous doivent prendre part à une discussion sur le changement social et systémique (participant-e-s, formatrices et formateurs, militant-e-s). En plus d’aider les participantes et participants à comprendre les conséquences de l’oppression et de la marginalisation, la formation doit mettre l’accent sur les comportements systémiques et sociaux qui perpétuent l’oppression et l’exclusion, et sur notre responsabilité individuelle de faire changer les choses.

Pour développer cet outil pédagogique nous avons discuté avec des formatrices et formateurs en justice sociale, des militantes et militants, et des éducatrices et éducateurs communautaires. Nous avons appris de ces discussions que pour être des agentes et agents de changement, il faut d’abord savoir devenir des allié-e-s. C’est en apprenant à reconnaître que nous avons, toutes et tous, une part de pouvoir et une part d’impuissance que nous pourrons apprendre à mieux travailler ensemble. Nous avons chacun et chacune notre propre niveau d’apprentissage. C’est en nous mettant au défi d’approfondir nos propres connaissances que nous pourrons devenir de meilleur-e-s formatrices, formateurs, éducatrices et éducateurs. 

Aide-mémoire : Utiliser une approche intégrée pour faire de la formation anti-oppressionCes questions pourront s’avérer utiles lorsque vous concevrez votre programme anti-oppression :
1. Comment allez-vous vous assurer que les activités de formation répondent aux différents besoins d’apprentissage des participantes et participants?
2. Comment allez-vous adapter les activités pour vous assurer que toutes les participantes et tous les participants puissent y participer?
3. Comment aborderez-vous les différents impacts de la discrimination systémique et de la marginalisation sur différents groupes de personnes?
4. Comment prendrez-vous en compte l’expérience vécue de chacune et de chacun?
5. Comment aborderez-vous la question de savoir à qui profite la culture dominante ainsi que le pouvoir, le privilège, les identités multiples et la marginalisation?
6. De quelle façon allez-vous favoriser l’apprentissage et le développement de compétences sur les enjeux queers ?