À faire:

  • Veiller à ce que l’évaluation et le suivi correspondent bien aux objectifs et aux résultats de l’initiative particulière d’engagement du public. Examinez les éléments que votre organisation veut mesurer, entre autres des facteurs comme la diversité ou l’égalité entre les femmes et les hommes.
  • Veillez à ce que les outils et les indicateurs conviennent au changement que vous pouvez espérer de manière réaliste. Ayez des indicateurs de largeur, de profondeur et de hauteur (pour une explication de ces concepts, voir « Pour une bonne pratique en engagement du public »).
  • Veillez à ce que les indicateurs et les outils soient pratiques à mesurer et à gérer compte tenu des ressources (humaines et financières) dont vous disposez.
  • Vérifiez que les indicateurs et les outils peuvent bien s’appliquer dans le contexte où se dérouleront vos activités d’engagement du public.
  • Définissez un point de référence ou un point de départ dès l’étape de la conception, et surveillez la progression tout au long de la démarche. Dans certains cas, on n’aura pas colligé les données de départ – ou on n’aura pas pu les colliger – vu les ressources disponibles. Tout dépendant du type de changement que vous souhaitez mesurer, vous pouvez avoir recours à d’autres techniques comme une grille de questions rétrospectives « post-then-pre » [où on s’interroge après coup sur ce qui a changé] afin de mesurer le changement dans le temps .
  • Utilisez une gamme diversifiée d’indicateurs et de méthodes, notamment des mesures qualitatives et quantitatives (approche mixte). Il est préférable d’appliquer une série complémentaire d’indicateurs que de s’en remettre à un seul. Chez le médecin, par exemple, le seul chiffre de la pression sanguine peut ne pas révéler grand-chose, mais si vous y ajoutez l’histoire familiale, le taux de cholestérol, le poids, etc., vous aurez probablement un tableau plus complet de la situation. En sciences sociales, on donne à cette pratique le nom de « triangulation » ou d’ « examen transversal ».