À faire:

  • Engagez-vous à faire au moins une évaluation à mi-parcours, pour vous assurer qu’on utilise les bons indicateurs et les bonnes méthodes. Une évaluation à mi-parcours vous permet aussi d’intégrer de premières leçons à la suite de votre campagne ou de votre projet d’engagement du public.
  • Pensez à l’évaluation itérative (évaluation continue qui incorpore la rétroaction à un cycle d’apprentissage, d’ajustement, de suivi et d’évaluation en cours de projet). Dans le prolongement de ce qu’on a dit plus haut, l’évaluation itérative prévoirait plusieurs moments, dans la vie de votre projet d’engagement du public, où incorporer les leçons tirées du suivi. L’évaluation itérative est très utile pour mettre au point des programmes d’EP efficaces et pour susciter une culture de l’apprentissage au sein de l’organisation.
  • Veillez à ce que vos méthodes d’évaluation puissent être reproduites et appliquées à plus grande échelle.

À ne pas faire:

  • N’attendez pas à la fin de votre projet pour faire l’évaluation, car la précision et la crédibilité de vos données en souffriront. Vos données auront moins de sens et seront moins exactes. Et vous pourriez ne pas avoir utilisé les bons indicateurs ou les bonnes méthodes pour mesurer adéquatement votre impact, ce qui faussera vos données. Vous aurez aussi laissé passer plusieurs occasions d’apprendre et d’améliorer le projet en cours de route.
  • Ne recueillez pas de données qui ne sont pas significatives ou qui ne sont pas utiles. Un public à qui on présente une cueillette de données non pertinentes deviendra facilement démobilisé ou apathique. Demandez-vous pourquoi et à quel moment recueillir les données. Posez-vous la question. Que promettez-vous aux gens en échange ? Quel est l’avantage pour les participant-e-s? Expliquez clairement à quoi serviront les données (transparence).

Point de vue pratique

« Il y a de la pression pour produire des résultats et des indicateurs quantitatifs, comme le nombre de dépliants distribués ou le nombre de participant-e-s à l’atelier, parce que ce sont des données faciles à traiter à petit prix. Il y a certainement des bailleurs de fonds qui veulent suivre cette approche; c’est un problème, car il arrive que les indicateurs qui sont faciles à obtenir ne soient pas vraiment les plus éclairants. »

-Spécialiste en suivi-évaluation