C’est à l’université que bien des jeunes se mobilisent pour la première fois en faveur du changement social; il faut donc amener les participantes et participants à réfléchir sur la place qu’elles et ils prennent au sein du groupe. Les hommes doivent s’assurer de ne pas monopoliser le temps de parole et permettre à toutes et à tous d’apporter leur propre contribution. Il faut également penser à offrir un service de garde et des espaces adaptés aux enfants pour s’assurer que les femmes, qui ont souvent la responsabilité des enfants, puissent participer.

Il est important de veiller à inclure des jeunes de plusieurs facultés et départements lorsque l’on fait de la mobilisation sur les campus universitaires. Les facultés composées d’une majorité d’hommes (génie, sciences, etc.) sont généralement moins impliquées dans les initiatives de changement social. Ce déséquilibre peut être pallié par un recrutement et une mobilisation ciblés auprès de ces groupes.

Il est également important de se demander s’il existe une diversité au niveau du leadership sur le campus. Est-ce que votre groupe invite autant de femmes que d’hommes à offrir des conférences et à faire des présentations? Est-ce qu’il y a autant de femmes que d’hommes au niveau de la direction de votre groupe? Y’a-t-il de bons modèles pour les jeunes?